PRINCIPAL TRAIT DE VOTRE CARACTÈRE:
la timidité. maladive. abusive. envahissante. étouffante. impossible pour moi d'aborder qui que ce soit, et draguer quelqu'un, je n'vous en parle même pas. je reste terré dans mon coin, je ne parle pas, à personne. quand on m'approche, mon visage approche la couleur d'une tomate et mes paroles se font inassurées, bégayantes, chevrotantes, tremblantes. je me soigne, quand même. je fais des efforts du mieux que je peux, avec mes colocataires, et seulement eux. la troupe de danseurs. le même plancher qu'on partage, plancher sur lequel ma timidité s'enfuit loin de moi. introverti, timide, et tant de synonymes qui m'ont valu la qualification d'asocial.
QUALITÉ PRÉFÉRÉE CHEZ UN HOMME/UNE FEMME:
la confiance en soi. c'est le truc le plus sexy, le plus attirant, captivant qu'une personne puisse posséder. même un(e) moche, même un(e) con, même quelqu'un dont on ne comprend pas un mot de ce qu'il raconte, si cette personne montre sa confiance en elle, ça va forcément m'attirer, me captiver. je ne peux pas m'en empêcher. c'est définitivement ce que je préfère. ça m'effraie autant que ça m'attrait.
DÉFINITION DU BONHEUR:
des lèvres qui s'étirent en un fin sourire, des dents qui se dévoilent les unes après les autres, un rire cristallin qui parvient aux oreilles, un regard qui en dit long. le bonheur, il emporte loin, il fait battre le cœur plus fort, il fait s'envoler les papillons dans le ventre. il prend au tripes, il fait danser, crier, chanter, rêver. il enferme dans cette bulle impénétrable. le bonheur est difficile à atteindre, mais si facile à perdre.
DERNIER FOU RIRE:
une semaine avant de prendre l'avion pour brooklyn, je déprimais assez de quitter l'italie, la familia et tout ça. alors pour me faire sourire, mon frère a fait le truc le plus ridicule que je l'ai jamais vu faire; il a mis une paire de collants à notre mère, et a voulu me faire un remake du lac des cygnes. il connaît ma passion pour le classique, je connais sa difficulté à mettre un pied devant l'autre quand de la musique est en route. résultat des courses, il s'est mangé en beauté, cassant une pale du ventilateur de plafond, entraînant un fou rire incontrôlable mené aux larmes.
DERNIER CHAGRIN:
quand j'ai quitté l'italie. tout m'est tombé dessus en même temps, en fait. alors ça a été pire qu'un chagrin, à la limite de la dépression. le départ loin de ma famille, ma petite-amie qui me plaque pour une toute autre raison que mon départ, préférant simplement se faire sauter par mon frère que par moi, et puis mon chien qui s'est fait écraser par une bagnole. j'ai pas souvent la poisse, mais quand je l'ai, elle est sévère. enfin, je m'en suis bien remis, heureusement.
FILM CULTE:
dirty dancing. oui, c'est un film guimauve, un "film de nana", mais c'est vraiment un superbe film. la façon dont bébé se bat pour pouvoir vivre sa passion avec johnny comme elle le souhaite, malgré la réticence de son père, son arrivée toute neuve dans le monde de la danse. et évidemment, évidemment la danse mythique, le final avec le porté. trop d'émotions. tant de beauté. le meilleur film de danse de tous les temps. le meilleur film tout court.
LIVRE DE CHEVET:
hell, de lolita pille. j'ai vraiment besoin d'expliquer les raisons qui font que ce livre est mon livre de chevet, et par la même occasion sans aucun doute mon préféré ? j'aime simplement la façon dont lolita décrit ce monde, d'une façon plus vraie que nature, sans vernis contrefait. je ne viens pas de cette jeunesse dorée, je ne connais pas l'envers du décor, mais ça m'est égal. c'est un livre qui m'a beaucoup touché, et qui me touche toujours autant. ça me suffit. un livre qui fout un coup de poing au ventre est un bon livre. en plus, le mec s'appelle andrea. ahaha.
PARFUM:
spicebomb, de viktor et rolf. le côté intense et doux à la fois. brut et enivrant. l'explosion d'épices à chaque vaporisation. envoûtant. mon parfum coup de cœur. celui qui m'a le plus tapé dans le nez, qui m'a semblé correspondre le plus. plus d'un an qu'il me colle à la peau.
HÉROS/HÉROÏNE DE FICTION:
charlie kelmeckis, the perks of being a wallflower. charlie sans le léger trouble psychologique. charlie avec le côté introverti. il est moi, je suis lui. un peu. beaucoup. pas du tout. c'est l'histoire de ma vie, sans l'être tout à fait. malmené par les autres pour une sorte de différence, laissé seul. des amis, j'en ai eu, mais si peu qu'ils étaient comme inexistants. et je rêve, moi aussi, j'espère connaître ce qu'il a connu. sans doute est-ce naïf de ma part, je le conçois, d'aller à imaginer ce genre de choses, pourtant je ne peux m'en empêcher. je rêve, moi aussi, de rencontrer des gens suffisamment compréhensifs, et aimants si j'ose dire, pour réussir à me faire voir la « lumière du jour ».
LES FAUTES POUR LESQUELLES VOUS AVEZ LE MOINS D'INDULGENCE:
les jugements sans connaissances. à mon sens, c'est une faute. une des plus grosses fautes qui soit. une parmi d'autres concernant l'erreur humaine. oh, oui, l'erreur est humaine. mais pas celle-ci. celle-ci est cherchée, elle est voulue. je ne supporte pas qu'on juge qui que ce soit sans même connaître cette personne. qui sont ces gens, pour nous juger ? non, je ne juge personne. jamais.
PLUS GRANDE PEUR:
l'échec. oui, la peur de l'échec. pas n'importe quel échec, attention. l'échec en danse. je me refuse d'échouer. je peux passer un an à m'entraîner durement tous les jours pendant des heures s'il le faut avant de me présenter à une audition, mais je veux que ça soit parfait. je ne veux pas échouer. me rater, me louper lamentablement devant les jurés. ma route jusqu'à broadway sera longue, et difficile, mais acharnée, et j'y arriverais. je ne veux pas y être avec un léger doute, et manquer de louper ne serait-ce qu'un pas que je ferais sur la scène.
DEVISE:
vis tes rêves. c'est ma devise, et l'objectif que je me suis fixé. si je suis ici, à brooklyn, c'est dans le but de vivre mes rêves, de ne rien rater dans ma vie quant à ce que je souhaite faire. et si demain matin, quand je me réveillerais, mon nouveau rêve sera de manger un milkshake en regardant les oiseaux, alors je le ferais. la vie est trop courte pour ne pas réaliser ce que l'on souhaite le plus au monde. (on est d'accord, le milkshake et les oiseaux n'étaient que des exemples)
MOT FAVORIS:
la grâce. le plus beau mot du monde, la plus belle chose du monde. rien n'est plus beau que la grâce. rien n'est aussi beau qu'avec de la grâce. une personne qui marche avec grâce. des pas exécutés avec grâce. un visage gracieux. une façon de se tenir gracieuse. la magnificence est dans la grâce.
JURON FAVORIS:
dammit. je le sors à toute les sauces, tout le temps. un pas de travers, un dammit de soufflé. un doigt brûlé en cuisine, un dammit d'hurlé. un rendez-vous oublié, un dammit de craché. enfin, quand même, j'essaye de rester poli. mais bon, si tu réussis à m'entendre jurer, c'est que je ne t'ai pas vu, sinon tu n'entendras sans doute même jamais le son de ma voix.
OCCUPATION FAVORITE:
danser. mais ça, je crois que tout le monde l'avait compris. il n'y a même pas besoin de me connaître pour savoir ça. j'aime danser, plus que tout, et depuis toujours. le classique comme le moderne jazz. j'aime, j'aime, j'aime et re-aime danser. mes pieds qui foulent le parquet, la musique qui tape dans mon cœur, dans ma tête, et je tourne sur moi-même. une fois, deux fois, trois fois. et je repars dans mon enchaînement. sinon, j'aime aussi cuisiner, évidemment, je ne serais pas cuisinier dans un restau, sinon. du coup, j'cuisine des fois pour tout le monde à l'appart, toujours silencieux.
CE QUE VOUS VOUDRIEZ ÊTRE:
un danseur connu et reconnu à broadway. broadway absolument, oui. parce que broadway c'est mon rêve, c'est ma vie. c'est mon idéal et mon futur. c'est à broadway que je me vois finir ma vie, comme les plus grands, comme tous les passionnés. je ne cherche pas à devenir un people non plus, par la danse, que les gens ne sachent pas qui je suis quand on me croise dans la rue, peu m'importe, mais je veux que, lorsqu'on me voit fouler le parquet, on soit ébloui par mes pas, et qu'on en redemande. je suis peut-être trop ambitieux, mais j'ai juste un rêve que j'aime entretenir.
COMMENT VOUS VOUDRIEZ MOURIR:
dans mon sommeil. idéalement parlant. de vieillesse, après avoir eu une vie épanouie. mourir après m'être endormi le sourire aux lèvres. ça serait beau. mais soyons réalistes, je sais aussi qu'il y a peu de chances pour que ça arrive. les gens qui meurent dans leur sommeil sont de plus en plus rares. j'ai plus de chances de caner d'un cancer du poumon sans jamais avoir fumé d'clopes, plutôt que dans un sommeil paisible.
SI LE PARADIS EXISTE, QU'AIMERIEZ-VOUS QUE SAINT PIERRE VOUS DISE A VOTRE MORT?:
qu'y a une grande salle de danse avec barres et miroirs qui m'attend, rien qu'pour moi. j'vous jure, j'suis sérieux. il m'suffit d'pas grand chose, j'l'avoue. mais, bon, le paradis, y a c'qu'on préfère, non ? puis, j'vois pas c'qu'il pourrait m'dire de plus, le saint-pierre. qu'c'est con que j'sois déjà mort ? bah, ouais. mais bon, c'est trop tard, maintenant.