PRINCIPAL TRAIT DE VOTRE CARACTÈRE:
Sarcastique. Disons qu'au bout de quatre ans passés à bosser la nuit dans une épicerie, j'ai été bien obligé de développer mes sarcasmes. Faut dire que c'est pire que quand j'y travaille dans la matinée. Encore le matin, les clients sont pas complètement cons, mais la nuit, je me retrouve coincée avec une avalanche de trous du cul.
QUALITÉ PRÉFÉRÉE CHEZ UN HOMME/UNE FEMME:
Le
franc parler, parce que c'est toujours plus intéressante que s'adresser à une personne trop propre sur elle et faux-cul. Je comprends pas l'intérêt d'être comme ça et les gens qui le sont me font chier. Alors une personne qui répond au tac au tac et qui dit ce qu'elle pense, ça fait que je vais vers elle plus facilement.
DÉFINITION DU BONHEUR:
Je sais pas trop. Être posée sur le toit d'un immeuble du coin, une clope au bec et une canette de bière à la main. Peut-être bien que c'est cliché. Peut-être bien que c'est trop facile. Mais ça pourrait rapidement me filer un sourire au coin des lèvres et j'imagine que c'est ça le plus important finalement.
DERNIER FOU RIRE:
Quand une grand-mère s'est fait mordre les fesses par son propre chien devant l'épicerie l'autre soir et qu'elle est rentrée pour me demander si j'avais bien vu ce qui s'était passé. D'après ce que j'ai compris de la suite, elle voulait que j'appelle les flics pour qu'elle puisse porter plainte contre son chien. Sincèrement, j'ai cru qu'elle se foutait de ma gueule, mais elle avait l'air vraiment sérieuse. Alors je me suis ouvertement foutue de sa gueule et elle est partie en disant qu'elle ne reviendrait plus jamais dans cette épicerie. Dommage.
DERNIER CHAGRIN:
Quand j'ai vu que le chat qui était tout le temps avec moi dans l'épicerie la nuit mort, écrasé sur le trottoir d'en face. J'étais en pause clope et je l'ai vu de l'autre côté de la route, c'était dégueulasse et j'ai pleuré, parce qu'il était mignon, ce chat. Alors je me demande toujours qui est l'enculé qui a osé lui rouler dessus.
FILM CULTE:
Clerks (1994). Certainement parce que ce film a tout compris. Et aussi parce que chaque réplique sont, à mon goût, cultes. Qu'est-ce que je peux dire de plus ? Ce n'est pas de ma faute si mon boulot est le même celui de Randal et Dante.
LIVRE DE CHEVET:
« Wendy? Darling? Light, of my life. I'm not gonna hurt ya. I'm just going to bash your brains in. » The Shining, de Stephen King. Ce bouquin, je pourrais le lire encore et encore tellement je trouve que c'est intéressant de voir Jack devenir complètement cinglé. J'aurais pu en dire d'autres, c'est sur, mais celui-là reste tout de même le livre que je pourrais cajoler le plus.
PARFUM:
Alien, de Thierry Mugler, ce parfum sent magnifiquement bon. J'ai pas forcément les moyens de l'acheter, mais ça m'empêche pas d'en avoir volé deux-trois fois histoire d'en avoir dans mes affaires. Ou d'entrer dans une parfumerie et de m'en mettre dessus. À vrai dire, je sais pas exactement ce que j'aime autant dans ce parfum, mais tout ce que je sais, c'est que je l'aime bien.
HÉROS/HÉROÏNE DE FICTION:
Bitch please,
Catwoman. Cette meuf est carrément badass. Elle pourrait botter le cul de pas mal de monde, puis elle a toujours la classe. Je dois avouer que j'aimerais pas mal qu'elle me file ses talents de gymnaste et ses techniques de cambriolage. J'aurais pu dire Xena aussi, mais bon, quitte à choisir, je préfère me décider sur Catwoman.
LES FAUTES POUR LESQUELLES VOUS AVEZ LE MOINS D'INDULGENCE:
La lâcheté. C'est simple: je ne supporte pas ça. C'est quelque chose qui peut me rendre très facilement dingue. Que ce soit pour assumer ses actes ou ses paroles, selon moi, on avoue quand on fait une connerie. Dire que c'est quelqu'un d'autre ou tout simplement rejeter la faute sur le monde entier, mais pas sur soi-même, je trouve ça anormalement pathétique. Alors quand quelqu'un me fait le coup de la lâcheté, elle peut déjà tracer un trait sur ma gueule, parce que je me suis déjà barrée.
PLUS GRANDE PEUR:
De me réveiller un jour et d'être dans un couvent. Ça fait peur ça. Plus d'alcool, plus de clopes, plus de sexe, plus de mâles. Ça doit être terrible. Enfin plus de sexe, je suis sûre que les nonnes sont des grosses cochonnes entre elles. Sans déconner, j'imagine que j'ai pas vraiment envie de crever, parce que ça me ferait chier d'être six pieds sous Terre, coincée dans une tombe ou carrément en cendres. Quoi que, quand on est en cendres, on peut se faire évaporer dans la nature. Alors en réalité, je sais pas trop de quoi j'ai le plus peur, parce que je me soucie pas assez de grand-chose.
DEVISE:
"Fuck it", un peu comme Chris dans Skins, vous voyez le genre ? C'est-à-dire que je vis déjà au jour le jour, donc en faire ma devise, ce serait con. Je fais ce que j'ai envie de faire, quand j'ai envie de le faire que ça plaise ou non. Je vois pas l'intérêt de toujours attendre les autres pour prendre une décision, je préfère foncer et envoyer les gens se faire voir s'ils ne m'intéressent pas ou font des trucs qui me gonflent.
MOT FAVORIS:
C'est dur ça, comme question. Je veux dire, je me la suis jamais vraiment posée. Mais en toute honnêteté, j'aime bien le mot
orgasme. Je trouve que l'écriture est plutôt jolie, puis l'implication derrière est pas mal non plus, alors je vais voter pour celui-là, parce que c'est le premier qui me vient à l'esprit. Mais ça pourrait tout à fait en être un autre dans une heure, mais pour l'instant, ce sera celui-là.
JURON FAVORIS:
Putain. Je le case tout le temps, parfois, je me retiens de le sortir quand je suis avec des vieux que j'aime bien, mais sinon, je le lâche bien trop souvent. Disons qu'à mes yeux, c'est devenu un mot comme les autres depuis longtemps. Je peux le sortir sur n'importe quel ton, dans n'importe quel contexte. Ce mot fait parti de mon vocabulaire normal et ceux qui ne sont pas contents, bah je les emmerde.
OCCUPATION FAVORITE:
Regarder des films, c'est le summum. Si c'est un navet, un joint à la main améliore le film. Mais en général, je me gave de nourriture devant le film et je commente les trucs que j'aime pas. Plus ou moins fort, plus ou moins vulgairement. Ceci dit, je peux passer mes journées au cinéma ou devant ma télé, ça ne me pose aucun problème et c'est comme quand un gosse dort: ça repose les autres, puisque je ne les fais plus chier.
CE QUE VOUS VOUDRIEZ ÊTRE:
Riche, je suppose. Genre milliardaire. Ou alors, j'aimerais pas mal être
un raton-laveur histoire de faire chier la population en renversant les poubelles des gens, leur piquer leur nourriture et leur faire peur en me faufilant chez eux. Puis les ratons-laveurs ont des bandeaux assez classes sur les yeux, je trouve ça sex. J'suis pas zoophile hein, mais j'aimerais bien être cet animal, juste pour emmerder un peu plus le monde. Quoi que, je suis sûre que Billy L'Exterminateur serait capable de venir me déloger de chez la personne que j'aurais pris pour cible.
COMMENT VOUS VOUDRIEZ MOURIR:
Aucune idée. De mort naturelle à la Rose Dawson dans Titanic ? Non, sans déconner, j'en ai pas la moindre idée. Peut-être qu'en étant réaliste, j'imagine que je mourrai d'un cancer des poumons. Idéalement, de quelque chose de bref. Me prendre un piano sur la gueule et mourir sur le coup. Ou me faire rouler dessus par un 4x4, mais bien, histoire de crever directement et de pas finir légume. En gros une mort où je souffre le moins possible m'arrangerait pas mal.
SI LE PARADIS EXISTE, QU'AIMERIEZ-VOUS QUE SAINT PIERRE VOUS DISE A VOTRE MORT?:
C'est un grand "si" alors. Dans ce cas-là, on considère aussi que l'Enfer existe. Et dans ce cas-là, Saint Pierre me dirait surement que je n'ai rien à foutre au Paradis. Clairement, hein, je vais pas me mentir, ils voudront pas de moi là-bas et ça ne me pose aucun problème. Tout en sachant que tous mes artistes favoris finiraient surement par s'y retrouver aussi, si toutes ces conneries existaient, donc je me ferais un plaisir de me trouver avec eux et pas avec les culs-serrés du Paradis.