PRINCIPAL TRAIT DE VOTRE CARACTÈRE:
il n'y a pas qu'une seule chose qui définit jimmy. c'est un type honnête, droit aussi. pas si con que certain pourraient le croire, et ambitieux. si ambitieux que la plupart des gens le connaissent et se rappellent de lui grâce - ou à cause, selon les points de vue - à sa
volonté de foutre en l'air tous les pronostiques qui prétendent qu'un gamin venu de brooklyn a moins de chance de réussir qu'un gamin de l'upper east side. c'est faux, et de par ses projets d'avenir, jimmy compte bien le prouver ; il fera tout pour réussir à construire ce qu'il veut construire.
QUALITÉ PRÉFÉRÉE CHEZ UN HOMME/UNE FEMME:
il ne recherche pas une seule qualité chez une femme. il a un type de femmes relativement précis tout en restant assez vague, mais ce qui serait capable de le faire réellement craquer ce serait tout bonnement
la simplicité. qu'une femme ne se prenne pas la tête, qu'elle ne cherche pas à cacher ses traits sous du maquillage, qu'elle reste elle-même, au fond. qu'elle ne se cache pas derrière quelconque artifice ; ce serait se mentir à elle-même encore plus que de mentir aux autres.
DÉFINITION DU BONHEUR:
la question c'est, est-ce vraiment possible de définir le bonheur en lui-même ? loin de lui l'idée de se lancer dans des débats philosophiques dont il perdrait bien trop tôt le fil tant l'intérêt qu'il leur porterait serait faible, mais jimmy ne saurait réellement décrire sa vision du bonheur. ce n'est pas une seule et même chose, pour lui, mais plutôt le tout que forment les petits plaisirs qu'il a au fur et à mesure des jours qui passent. la première cigarette de la journée, faire naître le sourire de quelqu'un, sortir, faire l'amour, lire, travailler sur son projet de magazine. au final, c'est ce mélange de toutes ces petites choses qui lui font ressentir le bonheur comme lui le perçoit.
DERNIER FOU RIRE:
la théâtralité d'un colocataire comme aloysius ne peut qu'amener à rire - à rire avec lui ou tout simplement à se foutre de sa gueule quand il part trop loin dans ses élucubrations, quand il s'y perd et qu'il n'est tout simplement pas foutu de retrouver sa route. au final, il peut suffire d'une simple parole maladroite placée dans un monologue à la mise en scène poussée au bout pour qu'il se mette à rire sans plus pouvoir l'arrêter.
FILM CULTE:
le film culte de jimmy, c'est sans doute
il était une fois en amérique de sergio leone, ne serait-ce que pour la bande son exceptionnelle qu'il pourrait écouter en boucle des jours, des semaines, des mois entiers sans jamais s'en lasser ou en être dégoûté. mais c'est aussi parce qu'il aime le fait de voir se dessiner l'histoire du quartier où il est né, et la possibilité de retrouver les lieux qu'il voit tout les jours - qui ayant vu le film ne s'est pas arrêté à cet endroit mythique, face au pont de brooklyn ?
LIVRE DE CHEVET:
celui qui revient le plus souvent sur sa table de nuit, c'est sans doute
voyage au bout de la nuit de céline, de par l'ambiance qu'il décrit et le regard - très - critique qu'il porte sur l'époque à laquelle il se déroule : il permet un voyage d'un paysage à l'autre, la découverte d'une situation et d'une autre, le tout dans des transitions qui lui plaisent énormément.
PARFUM:
jimmy ne porte que rarement du parfum, et seulement quand on lui en achète - en réalité, il le met pour ne pas vexer la personne l'ayant offert et seulement si l'odeur convient à sa personnalité. le dernier qu'on lui a acheté, c'était
bleu de chanel, de chanel, et force est de constaté qu'il apprécie assez le parfum pour en arriver à le mettre plus souvent qu'une fois de temps en temps.
HÉROS/HÉROÏNE DE FICTION:
au final, jimmy ne saurait vraiment se rapprocher ou s'identifier à un personnage de fiction. la plupart d'entre eux sont eux-même des mélanges de plusieurs personnes connues par l'auteur de près ou de loin, personnellement ou non. il en vient donc à la conclusion que si l'on voulait s'identifier à un héros de fiction, il faudrait en réalité en faire un mélange de plusieurs.
LES FAUTES POUR LESQUELLES VOUS AVEZ LE MOINS D'INDULGENCE:
l'avis de jimmy a tendance a osciller entre plusieurs. il déteste la
trahison, puisque la loyauté est un trait de caractère qui, chez lui, se distingue plutôt fortement. mais sa franchise le fait haïr tout autant le
mensonge, qui selon lui ne mène jamais à grand chose - ce qui est certes hypocrite, puisque même lui y a recours par moment.
PLUS GRANDE PEUR:
il a un peur bleue de se retrouver dans une situation de
solitude forcée, celle que l'on ne choisit pas et dont il est le plus difficile de se débarrasser. même si la présence de gens autour de lui n'est pas vitale pour lui, jimmy n'a guère envie de goûter à ce genre de situation.
DEVISE:
qui ne tente rien n'a rien, parce qu'après tout, c'est bien vrai : si l'on attend que tout nous tombe dessus juste parce que l'on fait confiance à sa chance, on est pas tiré d'affaires. si l'on veut quelque chose, autant tout faire pour le saisir, et tenter sa chance plutôt que de l'attendre et d'espérer la voir arriver au coin de la rue. et au pire, si on se rate, on aura toujours la satisfaction d'avoir essayé.
JURON FAVORIS:
enfoiré, il le sort à longueur de journée et à presque toutes les sauces. que ce soit balancé au détour d'une conversation dans un rire ou avec le poing serré, c'est sans doute l'insulte au sommet du top five des plus utilisées par jimmy avec enculé, enflure, connard et salopard.
OCCUPATION FAVORITE:
c'est pas comme s'il avait réellement le temps d'en avoir une : jimmy cumule les occupations au final, entre ses études en journalisme, son boulot de pigiste qu'il prend très à coeur et son projet qui fait limite partie de lui : il pense projet, mange projet, dort projet, respire projet, presque.
CE QUE VOUS VOUDRIEZ ÊTRE:
ce n'est pas question de vouloir être quelque chose, mais plutôt question de vouloir le rester. parce que jimmy, il se dit que dès qu'il veut, s'il s'en donne la possibilité, il peut être tout ce qu'il veut. mais ce qu'il voudrait vraiment, c'est rester celui qu'il est aujourd'hui et pour cause : ce serait le signe qu'il est resté fidèle à ce qu'il est, à ses principes et ses valeurs.
COMMENT VOUS VOUDRIEZ MOURIR:
il ne s'est jamais posé la question. il voudrait continuer à vivre comme ça, sans se la poser, ça lui irait très bien : peu importe comment il meurt puisque de toutes façons il ne pourra pas se rater. il ne va pas prétendre vouloir mourir heureux puisque dans sa vision des choses, ça ne dépend que de lui de l'être, heureux, et de donc de mourir ainsi. mourir en souffrant ou non, qu'importe aussi. vieux ou jeune : c'est que notre heure est venue, ça sert à rien de vouloir se battre contre ça.
SI LE PARADIS EXISTE, QU'AIMERIEZ-VOUS QUE SAINT PIERRE VOUS DISE A VOTRE MORT?:
t'as fait de ton mieux. parce que c'est à ça qu'il passe sa vie : faire de son mieux. faire de son mieux pour s'en sortir, faire de son mieux pour atteindre ses objectifs, faire de son mieux parce qu'au fond, c'est bien vrai qu'on est jamais mieux servis que par soi-même : alors jimmy fait de son mieux pour bien se servir. et il ne fait quasiment que ça.