mystérieux. un trait qui résume tout et ne dit rien. severus c'est cet écran de fumé pas si opaque mais tant aveuglante. il ne parle presque pas. il ne s'étale jamais sur sa vie, sur ce qu'il est, sur ce qu'il fait. comme s'il mettait une barrière invisible entre lui et le monde, une barrière qu'on nommerait secret. la douceur, ou la féérie, du moins c'est ce qui l'avait attiré vers elle. son aura si douce et lumineuse. oui pour lui une femme avait tout c'est cette éclat qu'elle a dans les yeux, ses étoiles étranges et si brillantes quand elle vous regarde. une femme c'est avant tout amour.   il pourrait écrire des lignes et des lignes sur le bonheur, étrange philosophe qu'il est, il pourrait se faire des dissertations un peu trop pensé et bien trop réfléchit, sur la place de l'être dans le monde et si le bonheur interférait dedans, si nous avions réellement besoin d'être heureux pour exister. il s'en tartinerait des tranches de ses affabulations bienheureuses et tumescentes  mais pour lui tout ne se résumerait en un seul mot. elle. ce rire n'avait rien d'heureux. rien de joyeux. il criait l’agonie comme dans ses craquages de nerfs où même les larmes ne servent plus à rien et qu'il ne reste que cette éclat étrange qui surgit du plus profond de vos entrailles. c'était ce rire-là qu'il avait vécu quand dans leur chambre de motel minable il était entré, et n'avait vu plus rien d'autre que ses propres affaires et les siennes disparus. oui, son dernier rire n'était que chagrin. celui d'un enfant qui reste encore une fois seule, et qui même s'il les ait de l'avait laisser il ne veut qu'une chose, qu'ils rentrent. celui d'un chiot abandonné sur la route, qui pourtant guette toutes les voitures dans l'espoir que ses maitres le refasse monter avec eux. C'était surtout le chagrin d'un habitué à cette douleur. un chagrin plus toujours aussi forte, mais plus cruel, un chagrin las.    une comédie pas assez viril, à tel point qu'il en presque honte d'aimer et de se sentir si proche de ce film. certain l'aime chaud, avec marilyn toujours aussi belle, toujours aussi sotte et si sensuelle. Et sa voix si douce. Mais aussi l'idiotie de la comédie, une imbécilité un peu cruelle car bien trop prévisible. la lecture a été pendant longtemps quelque chose qu'il détestait. a l'école, les professeurs s'arrachaient les cheveux pour le forcer ne serait qu'à lire le résumé des grands classiques. pourtant un jour, il s'est laissé tenté par un roman que sa prof de philosophie lui conseilla comme première approche. depuis il se gave des lignes des livres philosophiques, et garde toujours sur sa commode son premier livre. les faux-monnayeurs de gide. il ne saurait choisir. celui du sang et de la chair de la boucherie, cette odeur métallique et âpre ou le doux parfum enfantin et sucré de celle qu'il aime. il avait même été jusqu'à voler un flacon dans une grande parfumerie pour pouvoir aspergé ses draps de son odeur, et se jeter le nez dans les coussins humant avec bonheur comme si elle avait été là avec lui. il ne sait pas vraiment. plutôt un de ses héros qui aime plus que raison. un de ceux qui enferme sa femme dans une tour plutôt que de la laisser partir. qui préfère la voir morte que dans les bras d'un autre. ou sinon un de ses héros toujours en quête, qui part tuer le dragon, jusque parce que tuer un dragon c'est chouette non ? ou mieux, un jedi. il pense à la chanson quand j'étais petit j'étais un jedi parce qu'en fait, quand il était enfant il voulait en être un. il avait même un faux sabre laser. l'intelligence, c'est pas exactement une faute, mais on pardonne plus facilement à quelqu'un qui a tord qu'à quelqu'un qui a raison. severus l'a appris à ses dépens. même si ce serait mentir que dire qu'il n'est pas pourvu de matière grise. en fait ce qui le répugne le plus serait le jugement. il ne supporte pas qu'on porte un regard sur ses manières et sur sa façon de faire souvent peu orthodoxe. enfant, il a toujours eu peur de l'abandon, bien qu'il l'est connu sous toutes ses formes. aujourd'hui cette peur enfantine ne s'est jamais éteinte, et se transforme en venin. il a toujours peur que les gens le quittent. alors souvent c'est lui qui part. sauf avec elle. et même si leur jeu du je quitte viens me chercher, lui plait toujours autant, sa plus grand peur serait qu'elle l'abandonne vraiment. qu'elle retire ses billes et qu'il finisse avec une partie inachevée. l'amour est enfant de bohème qui n'a jamais jamais connu de loi. loin d'être réellement une devise, et pourraient grossièrement se traduire par un simple le cœur a ses raisons, que la raison ignore. mais n'étant pas un être raisonnable elles le touchent moins que l'opéra de george bizet. opéra qu'il adore particulièrement, ce qui n'est pas dans ses habitudes car il hait l'opéra, à vrai dire, il hait tous ce qui est comédie musical ou autre.   ornithorynque. un mot inutile. rien n'est plus intéressant que l'inutile. l'inutile occupe et sait se créer une utilité même dans son inutilité total, mais alors est-ce toujours de l'utilité  ? et si l'inutilité est utile alors quel est l’intérêt même de l'utilité ? si l'utilité est inutile, pourquoi y-a-t-il un mot pour décrire l'utilité ? alors pourquoi donner un sens a de tels antonymes ? en conclusion l'inutile est utile, l'utile est inutile, mais l'un ne peut exister sans l'autre, car l'un est l'autre. bâtard, bite, boulet, branleur, casse-bonbon, casse-couilles, con, connard, connasse, crevard, débile, ducon, emmerdeur, emmerdeuse, enculer, enfoiré, enflure, face de pet, fils de pute, garce, gdm, glan, glandeur, glandu, gogol, gourde, grognasse, imbécile, jean-foutre, lâche, lavette, lopette, mange-merde, mauviette, merdeux, minable, mongol, morue, ordure, porc, pouffiasse, putain, pute, raclure, rat, sac-à-foutre, sac-à-merde, salaud, salope. bref, tout ce qui est utile pour vous insulter.   il ne sait choisir, entre se droguer, et être avec elle. oui, il ne vit que pour elle, et il aimerait évité de finir comme les vers de shakespeare, il vivait pour elle, elle est morte pour lui. quoi que finir comme roméo et juliette est une fin bien trop idyllique pour eux. quitte à choisir, il dirait se droguer avec elle. comme andréa du roman heel de lolita pill, -oui ce roman de bas étage, qu'elle la force à lire, lui qui ne lit que des livres philosophiques nom de dieu !- "je suis un idéaliste, je chéris des valeurs, obsolètes : le courage, l'abnégation, la grandeur. [...] je crèverais d'une overdose, alors que je voudrais mourir au combat. Combattre quoi ? dans un monde où dieu est réussite sociale, et qu'on ne sauve qu'au cinéma." oui, au fond, severus ne voudrait être qu'un héro grec ou un chevalier du moyen-age.   de la plus belle mort qui soit. dans un orgasme. non ce n'est pas en totalement contre-indication avec ce qui est dit au dessus. mais en vu que cette mort n'est pas une option abordable, il se rabat vers sa deuxième option, mourir dans coït. quoi ? ose-lui dire que ce n'est pas comme ça que tout le monde rêverait de mourir. le paradis n'existe pas, comment peut-on essayer d'imaginer une situation aussi impossible que ça ? bon, sûrement qu'elle est là, et qu'elle l'attend ? au risque de ne pas pourvoir être un héros d'un autre temps, il sera un héros romantique, aussi minable et con qu'il est.

spf → marie. grâce à la signature de moriarty sur bazzart. mon nouveau dieu. matvey lykov. j'aime quand y'a que des avatars originaux  .