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 once upon a time in america (done)

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Arden Burchett
Arden Burchett

REPRESENTATIVE SONG : cirkus, gramatik.
IN THE POCKET : cigarettes, briquet, clefs, passeport
PSEUDO : c'est pas kidd.
CREDITS : soft parade.
DOLLARS : 19

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MessageSujet: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 19:20

ARDEN BURCHETT

« LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS ~ Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. »

SURNOM:
ça peut passer de burch, à butch - ah, les dérivés - mais jamais personne n'a tenté quoi que ce soit avec son prénom.
ÂGE:
trente-trois ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE:
trente août 1983, pretoria (afrique du sud).
ORIGINES ET NATIONALITÉ:
sud-africain, d'origine sud-africaine. citoyen du monde.
PROFESSION:
ethnologue.
STATUT CIVIL:
trop peu présent pour une quelconque relation envisageable.
ORIENTATION SEXUELLE:
prétendument hétérosexuel.
CROYANCE(S):
agnostique.
CASIER JUDICIAIRE:
à première vue, vide.
OPENING CREDITS:
(ENNIO MORRICONE, COCKEYE'S SONG) C'est New York. New York sous la pluie, sous le brouillard, sous le ciel gris. New York comme désert, avec quelques passants dans quelques ruelles, seules âmes qui vivent et qui vagabondent entre les murs, les buildings, les grattes-ciel. C'est New York mais surtout, c'est Brooklyn. La caméra traverse le pont, comme posée sur un vélo qui bringuebale ici et là, qui manque d'équilibre. Elle passe à travers les quelques rues dont les lampadaires sont encore allumés, les oubliés de la ville, ceux que l'on éteint jamais, mais sur lesquels on se questionne : brillent-ils encore vraiment la nuit, ou n'est-ce que l'illusion donnée par ceux qui les entourent, dont la puissance est bien plus importante ? Ceux que l'on regarde pendant plusieurs minutes, sans trop savoir pourquoi, avant de s'en détacher. La caméra s'arrête sur l'un d'eux, en fait le tour, puis repart. C'est le matin qui perce, au milieu du brouillard et des quelques gouttes de pluies qui tombent dans la rue. C'est le matin, et la caméra se stoppe face à une porte délabrée d'un immeuble que l'on pourrait croire à l'abandon - comme pas mal dans le coin. Elle descend du vélo, passe la porte, grimpe les escaliers, s'arrête face à l'entrée d'un appartement, le 305. Et, sur cette autre porte, défilent les noms de ceux qui ont participé au film, aussi nombreux peuvent-ils être. Seule la musique de fond retient le spectateur d'appuyer sur avance rapide.
WAKING UP:
(ENNIO MORRICONE, RABIA E TARANTELLA) La caméra finit par ouvrir la porte - ou du moins, la main qui se tend devant elle s'en charge - et par pénétrer dans l'appartement. Un regard dans quelques pièces, cherchant la bonne, ces mêmes pièces dans lesquelles se trouvent les vestiges des soirées passées, un cendrier sur la table de cuisine rempli de mégots, des cadavres de bouteilles de bières aux goulots embrassés par les souvenirs des lèvres qui s'y sont posées, une assiette où ne traînent plus désormais que quelques miettes laissées à l'abandon. Tout semble vide, comme figé dans la monotonie matinale, bercé dans une lenteur qui vient à en faire mal au coeur ; c'est une mélancolie amère et aigre qui s'est emparée de l'appartement, le laissant dans une sensation pesante lorsque la lumière grise du matin pluvieux pénètre à travers les fenêtres aux carreaux sales. La caméra s'en détourne, avance, ouvre une nouvelle porte, avance de nouveau. Elle surplombe désormais un visage endormi, aux traits tirés et à la peau blanchâtre, aux cheveux noirs de jais et à la barbe qui perce sa peau dans de minuscules tâches sombres, parfois plus claires. Et doucement, elle s'approche, suivant le rythme musicale de la bande-sonore prévue par le réalisateur. Elle s'avance, s'avance, et dans un geste presque brusque, les paupières s'ouvrent sur des iris d'un marron profond qui trahissent la fatigue dont les bras enlacent le corps et l'esprit d'Arden. Dans un soupir non dissimulé, il se lève, suivit de près par le mouvement toujours présent de la caméra autour de lui, traîne des pieds, essayant de chasser du revers de sa main ce regard indiscret qui tournoie autour de lui - le notre.
FIRST DAY AT SCHOOL:
(DAMIAN MARLEY, EDUCATED FOOLS) Alors qu'elle suivait toujours la silhouette de l'homme, la caméra se stoppe. Retourne en arrière. De plus en plus vite. Elle repasse en lecture inversée les moments de sa vie, les anodins comme ceux qui ont tout changé pour lui, pour finalement arrêter sa course infernale contre le temps face à un portail de fer forgé encore clos. C'est comme si l'on clignait des yeux. Autour de lui se forment de petits groupes de personnes entre lesquels la caméra tourne, tourne, tourne, pour finalement s'arrêter face au visage d'un petit garçon, aux mêmes iris marron profond que celles de l'homme. Arden a cinq ans, et rentre en grade 1 dans une école primaire Montessori de Pretoria. C'est ce que clame sa mère, grande femme blonde habillée en tailleur que l'on voit en contre-plongée, à travers le regard de l'enfant, à cette autre femme inconnue à ses côtés. Retour à l'enfant, zoom sur son visage fermé, transpercé par l'angoisse. La caméra filme dans le regard du gamin un peu perdu des mots qui restent coincés au fond de sa gorge, qui transcrivent toute la peur qui l'enserre à l'idée de se retrouver, là, au milieu d'autre. L'objectif braqué sur son visage filme la moindre once d'inquiétude qui s'empare de lui, l'hyperbole, la met en avant. Par le souffle de l'enfant, la caméra est projetée en arrière, comme cognée contre le portail de fer. Arden inspire, avance, entre, et l'objectif se tourne vers le ciel, lorsqu'une goutte de pluie vient s'écraser contre la vitre protégeant le diaphragme de l'appareil. 
FALLING IN LOVE:
(HALL & OATES, YOU MAKE MY DREAMS) L'on ferme les yeux, la caméra s'éteint le temps d'un nouveau bon dans les années. Dix ans plus tard. Elle se rallume, notre regard s'éveille à nouveau, les silhouettes sont figées. Et, action. Le centre-ville de Pretoria est bondé de monde, habitants et touristes se mêlant dans des pas, ceux-là même qui forment une chorégraphie rythmée et régulière dans laquelle chacun, qu'il le veuille ou non, est danseur. Ce sont des pas rapides, des pas pressés, mais toujours à la même vitesse. Dans la foule, la caméra guette, à la recherche de la tête brune, du visage pubère qui commence à connaître cette percée de tâches noires sur ses joues, et dont le regard marron profond glisse sur les gens alentour. La pluie s'abat sur les trottoirs pavés souillés par les semelles glissantes des différents danseurs, et Arden, lui, cherche sa partenaire. Il l'a vue, la caméra non. Il l'a vue, la cherche, veut la dévoiler à l'objectif ; à nos regards indiscrets. Malgré le ciel nuageux, c'est un sourire qui trône sur ses lèvres, celui de l'adolescent aux premiers émois amoureux. Il guette, comme l'animal, le souffle légèrement haletant à force de presser encore plus le pas que les autres danseurs, que l'on remarque aux soulèvements de sa poitrine que la caméra n'oublie pas de capturer. Arden veut sa partenaire, pour danser ce duo qui leur ai réservé et qu'il s'imagine déjà, que l'on voit briller au travers de ses pupilles que la caméra fixe. L'espace d'une demi-seconde, il s'arrête de marcher, tout comme son coeur qui s'arrête de fonctionner, bloquant sur cette silhouette vers laquelle l'objectif, nos yeux se tournent désormais. Et il redémarre, toujours plus vite, pour saisir ce poignet menue orné de bracelets de perles qu'il a repéré parmi la foule, qu'il pourrait repérer encore et encore. Il bondit presque, la caméra a du mal à suivre, à courir derrière lui, fixant les gouttes de pluie qui s'écoulent le long de sa nuque. Ses doigts se referment autour du poignet, accrochant l'un des bracelets dont les perles se répandent sur les pavés trempés et salis de la vieille ville. Elle se retourne, son regard se plante dans le sien. La caméra tourne, et eux restent immobiles. Le duo tant attendu, ce sont leurs yeux, leurs coeurs qui le dansent.
FIGHT SONG:
(THE DUST BROTHERS, JACK'S SMIRKING REVENGE) Clignement d'yeux, nouveau bond. Arden inspire, la caméra fixée sur le bas de son visage. Cut. Sur ses poings qui se serrent, sur ses phalanges qui craquent dans un bruit sourd, presque écoeurant. Cut. Sur sa poitrine qui se soulève dans un rythme lent, régulier, à la recherche de calme. Cut. Sur ses paupières, closes, sous lesquelles se dessinent les mouvements de ses yeux. Cut. Sur ses iris, dévoilées par ce levé de rideau, où danse la colère. Cut. Vision d'ensemble, la caméra dans le dos. Arden avance, et l'on suit. A pas lents, il fraye ce chemin qu'emprunte la caméra, sur ses pieds. Les gens autour voient briller dans son sourire cette vengeance narquoise qui ne lui ressemble pourtant pas. Arden n'est plus Arden, seule la caméra peut assurer qu'il s'agit pourtant bien de la même enveloppe corporelle. Arden n'est plus Arden lorsqu'il est poussé par les sensations de ce premier amour, destructeur. Dans son esprit résonnent encore les claquements des perles qui s'échappent sur les pavés trempés, rappelant le cliquetis des gouttes de pluies sur les fenêtre du gymnase du lycée. La caméra tourne, plante son regard dans celui d'Arden. Il avance toujours, puis ses pieds se stoppent. Un air de défi dans le regard. La caméra tombe à la renverse ; il s'est pris le premier coup.
BREAKING UP:
(ARCHIVE, FUCK U) Le point rouge en haut à droite indique que le tournage a commencé, et l'objectif de la caméra fixé sur le regard d'Arden. Un regard aussi pluvieux que le temps extérieur. Les iris marron brillent, ne se fixent sur rien, et surtout pas elle. La caméra descend, se place face à ces lèvres qu'il humidifie et qui, comme ses yeux, trahissent l'état de son intérieur. Il inspire profondément, et la vision se trouble par la présence d'une main qui vient frotter son visage. La nouvelle résonne en écho, et l'incompréhension d'Arden fait trembler l'objectif. Elle n'avait pas le droit, après tout, de faire ça sans lui en parler au préalable. De faire ça seule. Arden déglutit, faisant danser sa pomme d'Adam sur laquelle l'objectif pointe. Il souffle, fait reculer la caméra. Secoue la tête. Puis se lève, sans rien dire. Et referme cette porte sur le regard indiscret de l'appareil. Et le soupir retentit derrière.
LIFE:
(THE BRAVERY, BELIEVE) Arden, assit sur le rebord de son lit, ne voit même plus la caméra qui tournoie, se rapproche, fixe son regard vide. Il est perdu, dans ces pensées qu'il cache de tous, peut-être même un peu de lui aussi. La caméra recule, stagne, toujours fixée sur la même trajectoire ; vers lui. Elle stagne, quelques secondes, et dans une très grande vitesse, vient se cogner contre lui. Elle passe au travers de ses yeux, suit les nerfs optiques, jusqu'au cerveau. Tourne autour de la zone des souvenirs. Y pénètre. Et cette fois, ce n'est plus à elle de tourner, tourner, tourner. Ce n'est plus à elle de faire se tordre le cou à la personne qu'elle encercle. Autour d'elle, les souvenirs dansent, des images que l'on peut essayer d'attraper au passage. Tout tourne, se mélange, l'enfance à l'adolescence à l'âge adulte. Première entrée à l'école, au collège, au lycée. Première cuite. Premier amour. Première fois. Premier coeur brisé. Première déception. Et tout ce qui a suivit. Tout tourne, et là, au milieu de ces vagues de souvenirs qui déferlent, une case vide, avec en légende : "le plus." Cette chose qui lui manque, qu'il cherche, cherchera sûrement toujours. Et la case restera vide.
GETTING DRUNK:
(BEENIE MAN, GO GO CLUB) Des rires percent par instant la musique qui tape dans les oreilles, qui fait se déhancher les filles sur les bars, contre les hommes, agitant leurs fesses contre leurs pantalons, désormais trop serrer. La fumée de cigarette rend l'air opaque, l'odeur désagréable et.. Non, ça n'est pas le bon film. Marche arrière, retour dans le regard d'Arden. La tête tourne, la caméra aussi. Constatation : quelques amis autour de lui, de la bière sur la table, du whisky pour les plus téméraires, du saucisson, des gâteaux apéritifs, et un cendrier qui déjà déborde de cendres et de mégots, qui se répandent désormais sur le bois délabré de la table basse. Go Go Club en fond sonore, des rires qui s'élèvent parfois dans la conversation, des soupirs aussi, de ceux qui soufflent la fumée de cigarette après un rapide tour dans les poumons. Arden, la tête en arrière, fixe le plafond trop blanc, quoi qu'un peu sale, sa 50cl dans une main, sa Camel dans l'autre. Souffle. La caméra le fixe, toujours, ne détache pas son attention de lui. Et il ferme les yeux, alors nous aussi.
MEETING FRIENDS:
(JASON MRAZ, I'M YOURS) Tour d'horizon, déplacement circulaire, reconnaissance des visages. Et un sourire se dessine sur celui d'Arden. On ne le voit pas, plongé dans sa propre vision de la scène, mais on le devine aisément. Il regarde autour de lui, à nouveau, alors la caméra suit. Soupir de contentement. C'est sans doute ça, l'amitié : ces gens que l'ont ne rencontre qu'une seule fois dans sa vie, que l'on ne reverra sans doute - sûrement - jamais et qui pourtant n'oublieraient pas qui nous sommes, qui il est. Arden, ses véritables amis, ce sont ceux de ses voyages, ceux dont il ne croisera la route qu'une seule et unique fois avant qu'ils ne deviennent que ces souvenirs qui tourneront dans sa tête, et qu'il prendra plaisir à redécouvrir, le soir, dans sa chambre vide de Brooklyn. Musique entraînante, mouvement continue, rien ne s'immobilise. Tout bouge et, enfin, sur le visage du personnage principal que l'on peut désormais apercevoir, un sourire sincère, un bien être réel, comme s'il avait finalement trouvé sa place dans l'idée de n'en avoir jamais une fixe.
MENTAL BREAKDOWN:
(NOISUF-X, COCAINE) Les paupières se rouvrent, la vision est troublée. Tout tourne autour, et Arden, la caméra, avance à pas lents au milieu de la foule. Des coupes d'épaules font trembler le cadre, tanguer la tête, arrachent des soupirs. Le visage bringuebale de haut en bas à droite à gauche, le sang tape dans les tempes, arrachant des grimaces amères. Et le bruit de la pluie résonne dans sa tête au rythme des frappes musicales. Nouveau soupir. Une main se tend devant lui, le fait se tordre le cou, appuie sur le bouton de l'ascenseur. Les portes s'ouvrent, la lumière est trop forte, et la main se pose sur l'objectif. On sent la descente. Il ressort, sort de l'immeuble, laisse la pluie s'abattre sur lui. C'était trop. Trop de gens, trop de bruit, trop brutal comme retour à la réalité. Trop fort, aussi fort que le coup qu'il a l'impression de sentir derrière ses genoux, qui le force à plier. La caméra tombe en avant, la vision se brouille, se brouille. Et Arden est de dos, agenouillé au sol, les larmes qui se mélangent à la pluie qui dévale sur ses joues.
DRIVING:
(CHINESE MAN, I'VE GOT THAT TUNE) La caméra posée sur le tableau de bord, fixant la route, celle qui se dessine sous les roues légèrement usée de la voiture, l'on découvre le paysage, et non pas le conducteur. Vitesse rapide, comme une vidéo regardée a un rythme plus rapide que celui avec lequel elle a été tournée. Et l'on repasse, musique entraînante, plutôt plaisante en fond sonore, sur toutes les routes qu'il a foulé, toutes celles qui ont connu à un moment ou à un autre sa présence, ses commentaires, ses pas. Lui n'est plus là, ce n'est que la projection de son esprit que l'on redécouvre, les routes d'Asie, d'Afrique, d'Europe ou d'Amérique qu'il a découvertes une journée d'été, d'automne, d'hiver ou de printemps - qu'importe. Tout ce qu'il a traversé, la caméra le revoit, dans un timelapse incroyable, aux couleurs, paysages, ambiances si différentes, si étranges, si originales. Aux départs, aux arrivées, aux routes qui relient l'un et l'autre qui racontent des histoires différentes. Puis la caméra revient sur le sol des Etats-Unis. De l'état de New York. De la ville de New York. De Brooklyn. Et s'arrête finalement à la porte d'un appartement que personne n'ouvre - il est déjà reparti. 
WEDDING:
(ALBINONI, ADAGIO IN G MINOR) Personne ne voit son visage, le film est interdit, défendu aux regards trop indiscrets qui ne font que venir chercher une information que personne, ni même Arden, ne connait déjà. Elle est peut-être blonde, brune, rousse. Grande, petite. Fine, enrobée. Blanche, asiatique, maghrebienne ou noire. Rien ne filtre, rien ne dépasse, seulement leurs pieds que la caméra regarde et, dans l'endroit - église, mairie, synagogue, mosquée, on ne le sait - résonne l'Adagio d'Albinoni, choix, sans aucun doute, de cet Arden suffisamment amoureux pour se plonger tête baissée dans le mariage avec une femme que personne encore ne connait. Tout parait flou, en dehors de la vision de leurs pieds. Aucune voix ne transperce l'Adagio, que l'on écoute dans un silence presque religieux. Seul un murmure parvient aux oreilles indiscrètes, un murmure aux couleurs vocales qui ressemblent à celles d'Arden. Et plus encore qu'un simple murmure, un je t'aime.
FINAL BATTLE:
(LINKIN PARK, NUMB - PIANO VERSION) Le souffle est court, lent, le combat déjà fini. Un combat dont on ne sait rien, rien d'autre que la fin. Car le final de ce dit-combat, c'est aussi celui de tout ce qui a pu se passer en tant d'années d'existence. C'est le final de la vie d'Arden, dans le regard duquel la caméra se plonge dans de longues inspirations. Elle se rapproche, lentement, comme pour ne pas le brusquer. Le regard trempé de larmes de l'homme, dont on ne voit rien d'autre, présage de la finalité qu'à eu cet ultime combat dont on ignore l'ennemi - un homme qu'il n'aimait pas, sa femme, son fils, sa fille, son père, son frère, ou lui même. On ignore tout, si ce n'est qu'il l'a perdu, là, laissant les larmes couler le long de ses joues. Et la caméra pénètre l'iris, la devient. Elle regarde autour d'elle, cherchant quelque chose à laquelle se raccrocher, mais ne voit que des visages floutés, que personne ne reconnait. Elle est déstabilisée, le fait cligner, avant que les paupières ne se ferment plus longuement, et que l'écran deviennent noir. 
DEATH SCENE:
(ENNIO MORRICONE, CHI MAI) Et l'écran n'affichera jamais plus d'images, ne découvrira plus aucune silhouette, aucune ombre, aucun camaïeu de couleur ni nuance de gris, de bleu, de vert, de rouge. Il se contentera de ce soir qui le bercera encore quelques secondes, peut-être minutes, avant de s'éteindre lui aussi. Il n'y a plus de film lorsqu'il n'y a plus de personnage principal, et le souffle de celui-ci se fait de moins en moins régulier, de plus en plus difficile. Il halète. Il cherche à le reprendre, à grappiller encore quelques instants. Mais il ne voit plus rien, ne sent plus rien non plus, plus rien d'autre que la vie qui s'échappe à travers ses pores, chaque partie de lui-même qui lui permet de reprendre son envol et de, peut-être, se glisser dans quelqu'un d'autre. L'on prend une vie pour la redonner ensuite et, ainsi, un autre film commencera à la fin de cette séance, lorsque les crédits, les remerciements glisseront sur l'écran avant que les lumières, que lui ne verra plus, se rallume. Mais les instants grappillés ne mènent à rien, sauf au dernier souffle qui le quitte, et aux larmes qui tombent sur son visage, qu'il ne sent plus. Parce qu'Arden, ça y est, n'est plus là. Ce n'est plus que le costume qu'il reste, l'homme, lui, est parti et le matériel de tournage est déjà rendu.
FUNERAL SONG:
(PAN'S LABYRINTH, LULLABY) La caméra est éteinte, posée dans un coin de la pièce, et jamais plus elle ne filmera. Ce qu'elle filmait n'existe plus, ce qu'elle filmait ne voulait pas de funérailles, d'enterrements, de pleurs ou de vêtements noirs, de reniflements, de mouchoirs, d'yeux larmoyants ou de condoléances. Ce qu'elle filmait ne voulait pas terminer rongé par les verres dans une boîte en bois que l'on aurait payé trop cher pour si peu ; qu'est-ce qu'il s'en fout, que l'on pleure sur sa mort. Qu'est-ce qu'il s'en fout que l'on puisse venir se recueillir sur son corps qui jamais plus ne bougera autrement que par les insectes qui rentreraient sous sa peau pour le manger de l'intérieur. Qu'est-ce qu'il s'en fout que l'on puisse déposer des fleurs sur une pierre tombale où serait écrit un message qu'il ne lirait même pas. Ce n'est pas ce qui lui correspond. Ce qui lui ressemble. Il ne reste que le corps, le corps qui deviendra cendres à sa demande - et encore, ils auraient tout aussi bien pu le jeter aux chiens affamés dans la rue que sa mort n'en aurait pas moins été paisible. Et des cendres, qui iront rejoindre, portées par le gré du vent, ces véritables amis qu'il ne reverra définitivement plus.
END CREDITS:
(4TH25, MATTER OF TIME) Les paupières comme écran noir, les noms défilent. Tous, sans rien oublier. Tous ces noms qui ont fait partie de la vie d'Arden, qui en sont à l'origine, à l'origine de ce qu'il a fait, de la guerre qu'il a mené contre des choses parfois sans importance, qui ne comptent pas vraiment. Tous ces noms qui ont participé de près ou de loin à l'élaboration de la personne, qui l'ont aidé, qui l'ont détruit, qui l'ont simplement croisé, qui sont restés, qui sont repartis, qui l'ont fait, façonner, dessiné, qui ont gravé ces traits désormais endormis et qui jamais ne se réveilleront. Ces mêmes traits qui ne restent marqués, même dans la mort, par les coups donnés par la vie, le genre de coup que tout le monde peut se prendre à un moment ou à un autre, ceux qui font du bien et ceux qui poussent au fond du trou. Et Arden, lui, libéré, enfin, de toutes les images qui tournoyaient dans sa tête, qui le hantaient, le faisaient sourire, le faisaient tomber. Plus de soupir à pousser, plus de salive à déglutir, plus de plaies à soigner. Juste les flammes qui viennent lécher le cercueil de bois et que la pluie dehors ne peut éteindre, qui réduisent en cendres ce corps qui désormais ne sent plus rien.

PSEUDO/PRENOM:
j'ai dit c'est pas kidd (lol).
COMMENT TU NOUS AS CONNUS ?:
(lol bis).
AVATAR:
jim sturgess.
COMMENTAIRES ?:
je tiens à préciser que j'ai subi la pression sociale pour prendre ce personnage, ce n'est donc aucunement ma faute, et j'ai grave honte de piocher dans les pv (mais j'aime arden) (et je veux ma malia).


Dernière édition par Arden Burchett le Jeu 19 Sep - 13:55, édité 21 fois
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Hallie Reeve
Hallie Reeve

REPRESENTATIVE SONG : get lucky
IN THE POCKET : un briquet, un paquet de cigarettes bien entamé, un billet de cinq dollars
PSEUDO : BUCKSHOT/Juliette
CREDITS : KIDD
DOLLARS : 130

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 19:26

bonjour, bienvenue, au revoir sid 
(demain demain demain demain woop woop woop once upon a time in america (done) 2603668618  )
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Arden Burchett
Arden Burchett

REPRESENTATIVE SONG : cirkus, gramatik.
IN THE POCKET : cigarettes, briquet, clefs, passeport
PSEUDO : c'est pas kidd.
CREDITS : soft parade.
DOLLARS : 19

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 19:27

vous êtes dégueulasses, anto, sandy et toi. sid
(oui oui oui oui woop woop T hey )
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Jao Casanuava
Jao Casanuava

DOLLARS : 34

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 19:28

once upon a time in america (done) 2237325724 once upon a time in america (done) 2237325724 once upon a time in america (done) 2237325724 
y'a pas eu de pression, c'est pas vrai. lalala 
non mais c'est trop la fête, tu prend arden, arden le trop chouette. T
tu vas être dingotteee once upon a time in america (done) 2237325724 once upon a time in america (done) 2603668618 once upon a time in america (done) 2603668618
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Arden Burchett
Arden Burchett

REPRESENTATIVE SONG : cirkus, gramatik.
IN THE POCKET : cigarettes, briquet, clefs, passeport
PSEUDO : c'est pas kidd.
CREDITS : soft parade.
DOLLARS : 19

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 19:32

c'est bien parce que son potentiel d'intérêt est moins élevé que les autres de par son âge, je fais une bonne action, voilà. sid maintenant : je veux ma malia. (sandy, sandy, si tu passes ici. once upon a time in america (done) 1249703765 )
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Rose Solares
Rose Solares

REPRESENTATIVE SONG : SHE'S A RAINBOW - ROLLING STONES.
IN THE POCKET : UN CRAYON.
PSEUDO : MALIBLUE, SANDY.
CREDITS : KIDD.
DOLLARS : 106

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 20:21

Arden Burchett a écrit:
maintenant : je veux ma malia. (sandy, sandy, si tu passes ici. once upon a time in america (done) 1249703765)
vous êtes des saloperies avec anto. md 
t'es parfaaaite en arden. once upon a time in america (done) 259539134 
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Arden Burchett
Arden Burchett

REPRESENTATIVE SONG : cirkus, gramatik.
IN THE POCKET : cigarettes, briquet, clefs, passeport
PSEUDO : c'est pas kidd.
CREDITS : soft parade.
DOLLARS : 19

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 20:24

best malia ever. once upon a time in america (done) 259539134
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Neva Alegría
Neva Alegría

REPRESENTATIVE SONG : saez, isn't love I.
IN THE POCKET : ses clés, un bracelet cassé en guise de porte-bonheur, des tickets de métro, quelques pièces.
PSEUDO : maaelstrom/helly.
CREDITS : faustine. ♥
DOLLARS : 38

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 20:57

c'est pas kidd, c'est le saint esprit.
j'ai hâte hâte hâte. (re)bienvenue hein. avoue que tu t'y attendais pas. md 
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Lazare Jones
Lazare Jones

REPRESENTATIVE SONG : ORCA – WINTERSLEEP.
IN THE POCKET : TON 06. UN BILLET DE CENT. DE LA COKE EN SACHET. UNE CAPOTE. UN CANIF.
PSEUDO : MORIARTY.
CREDITS : MORIARTY & TUMBLR.
DOLLARS : 55

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 21:02

Je suis largué par qui est lié à qui et qui attend quoi ou qui, j'étais aussi largué par l'identité cachée derrière l'écran (chose obsolète après une seconde et demie de réflexion), mais en tout cas, j'approuve le choix d'avatar, et le perso a l'air vraiment cool – j'dis "à l'air", même si je passe pour un hérétique totalement inculte.
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http://themadfish.tumblr.com/

Arden Burchett
Arden Burchett

REPRESENTATIVE SONG : cirkus, gramatik.
IN THE POCKET : cigarettes, briquet, clefs, passeport
PSEUDO : c'est pas kidd.
CREDITS : soft parade.
DOLLARS : 19

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyDim 8 Sep - 21:15

quelle surprise, hellychou. once upon a time in america (done) 1249703765

moi j'attends ma malia, qui sera jouée par sandy/rose. once upon a time in america (done) 3319298514 arden est lié qu'à malia, pour l'instant. once upon a time in america (done) 3681780158 si tu veux en savoir plus, go voir les pv. once upon a time in america (done) 1249703765
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Aloysius Haight
Aloysius Haight

REPRESENTATIVE SONG : the verve, bittersweet symphony
IN THE POCKET : gitanes
PSEUDO : vesperalis/laïla
CREDITS : @aeroplane/tumblr
DOLLARS : 65

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyMar 10 Sep - 18:33

ahem reno 
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Arden Burchett
Arden Burchett

REPRESENTATIVE SONG : cirkus, gramatik.
IN THE POCKET : cigarettes, briquet, clefs, passeport
PSEUDO : c'est pas kidd.
CREDITS : soft parade.
DOLLARS : 19

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyJeu 12 Sep - 14:47

once upon a time in america (done) 4281761655
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Hallie Reeve
Hallie Reeve

REPRESENTATIVE SONG : get lucky
IN THE POCKET : un briquet, un paquet de cigarettes bien entamé, un billet de cinq dollars
PSEUDO : BUCKSHOT/Juliette
CREDITS : KIDD
DOLLARS : 130

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyJeu 19 Sep - 16:24

tu sais déjà combien j'aime le personnage d'arden, encore plus joué par toi. et puis ta fiche est parfaite, les musiques et les moments, ta façon d'écrire aussi, la mélancolie manifeste et pluvieuse qui se dégage de partout, sauf pendant ses voyages, comme si c'était là le seul endroit, le seul moment où il était vraiment vivant - et c'est beau autant que c'est triste, qu'il soit partout plus vivant que chez lui. tu connais déjà mes passages préférés, mais j'aime aussi énormément le fait que tu ne laisses rien échapper sur sa femme, la scène de la mort aussi, et puis ce petit bout là me touche beaucoup "Et Arden, lui, libéré, enfin, de toutes les images qui tournoyaient dans sa tête, qui le hantaient, le faisaient sourire, le faisaient tomber. Plus de soupir à pousser, plus de salive à déglutir, plus de plaies à soigner. Juste les flammes qui viennent lécher le cercueil de bois et que la pluie dehors ne peut éteindre, qui réduisent en cendres ce corps qui désormais ne sent plus rien." et puis avec ta façon d'écrire, de choisir la vision d'une caméra mais aussi quelque chose d'assez technique, on voit vraiment les plans et le film que forme sa vie. bright eyes 
je te valide donc, mais je te laisse le soin d'ajouter arden au groupe que tu veux, tu es grande. mais pour ma part, je le verrai bien dans la lune, parce que ça lui convient bien once upon a time in america (done) 2603668618 
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Arden Burchett
Arden Burchett

REPRESENTATIVE SONG : cirkus, gramatik.
IN THE POCKET : cigarettes, briquet, clefs, passeport
PSEUDO : c'est pas kidd.
CREDITS : soft parade.
DOLLARS : 19

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MessageSujet: Re: once upon a time in america (done)   once upon a time in america (done) EmptyJeu 19 Sep - 19:47

moyen long hein. once upon a time in america (done) 2759647267
je te l'avais dit chez moi qu'il allait dans la lune. he
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