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 PERSONNAGES PRÉDÉFINIS.

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Michael Bloomberg
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MessageSujet: PERSONNAGES PRÉDÉFINIS.   PERSONNAGES PRÉDÉFINIS. EmptySam 7 Sep - 21:40

PERSONNAGES PRÉDÉFINIS

Face aux remarques quant au manque de scénarios sur le forum, nous avons décidé de mettre en place quelques personnages prédéfinis pour aider ceux qui n'ont pas forcément d'idées, ou qui préfèrent partir avec au moins un lien de créé. Voilà donc pour vous ces quelques personnages qui, rassurez-vous, n'auront pas une place différente des autres dans les intrigues à venir et autres évènements.
» ARIADNA (libre)
» VASCO (libre)
» ARDEN (pris)
» MALIA (réservée)
» NOLAN (libre)
» WILLY (libre)
» REVA (libre)
» OTIS (libre)


Dernière édition par Michael Bloomberg le Dim 8 Sep - 14:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: PERSONNAGES PRÉDÉFINIS.   PERSONNAGES PRÉDÉFINIS. EmptySam 7 Sep - 21:40

Ariadna /ah-RYAHD-nah/

If you ever wanted to look at someone’s soul, you’d have to ask to look inside their dreams.

ÂGE:
vingt-quatre ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE:
quatorze septembre 1989, brooklyn (new york).
JOB:
animatrice radio entre quatre heures et neuf heures (matin) pour une émission musicale.
Le portrait
1/
Bien avant la naissance d'Ariadna, ses parents firent le pari totalement fou de renoncer à leur vie actuelle, dans les quartiers pauvres de la capitale polonaise, pour tenter à leur de tour de trouver leur place dans le grand rêve américain, celui qu'on leur a vendu dans les magazines, les publicités et les séries tv qu'ils apercevaient de temps à autre, quand eux-même se croisaient. Las d'enchaîner des travaux sans grande importance, des petits jobs qui ne rapportaient rien, ils décidèrent de mettre de côté tout l'argent qu'ils gagnaient alors pour pouvoir obtenir ce billet tant attendu, celui qui les amèneraient en Amérique. Et c'est dans le port de New York qu'amarra finalement ce bateau qui, dans sa cale, cachait le couple. C'était il y a trente ans et, depuis, jamais ils n'ont regretté ce choix qu'ils ont fait, malgré l'illégalité dans laquelle ils ont vécu pendant de longues années.
2/
 Ariadna, c'est un peu la fille qui représente tout ce que l'on peut attendre d'une enfant d'immigrés (clandestins) : ambition, rage, l'envie de toujours tout dépasser et d'arriver à ses fins pour prouver que ce n'est pas sa situation qui fait ce qu'elle est, mais bien l'inverse. Elle s'est bâtit au fil des années cette forteresse qui grimpe tout autour d'elle, dans l'espoir de faire reculer quiconque tentera de se mettre sur son chemin, quiconque voudra briser ce qu'elle est pour la faire tomber sur ses genoux ; elle est le roseau lorsque d'autres sont le chêne, cette gamine qui a toujours plié sans jamais se casser sous les insultes, les mots durs, les coups que les autres ont pu lui infliger durant toute sa scolarité, et encore aujourd'hui. Elle est cette enfant même du quartier, celle qui a construit son histoire entre les briques et le macadam de la route, qui s'est salie dans la poussière de Brooklyn pour finalement faire découvrir aux gens ce qu'elle est réellement sous cette crasse presque pure que l'on pourrait lui envier : l'une des figures de la force mentale de cette partie de la ville. Celle qui au lieu d'envier dans son coin, espérant que ça lui tombe sur le coin du nez, a toujours pris les rennes pour pouvoir obtenir ce qu'elle voulait, et Dieu sait que peu de choses sont capables de résister à l'ambition et au désir de vaincre d'Ariadne.
3/
Enfant du milieu dans une famille nombreuse, elle a toujours tenté de se démarquer d'une façon ou d'une autre de ses aînés qui forçaient l'admiration de ses parents et faisaient naître dans leur regard de la fierté qu'elle aussi désirait, et de ses cadets qui occupaient alors toute l'attention des figures parentales de par leur jeune âge. Elle a toujours tout fait pour se sortir de ce trou dans lequel elle s'était persuadée durant l'adolescence être tombée pour pouvoir enfin trouver sa place dans une famille qui en manquait, malgré le départ du plus vieux de la fratrie. C'était son combat, chaque jour : trouver le moyen de rendre fiers ses parents pour enfin se sentir à sa place dans un endroit ou un autre du petit appartement dans lequel s'entassait la famille. Au fil des années, elle a finalement apprit qu'au lieu de chercher à se trouver une place parmi les autres, il suffisait simplement de remarquer qu'en réalité, les uns avec les autres, ils forment un tout aussi fort et uni que possible, dans l'absolue certitude que toujours ils pourront compter l'un sur l'autre.
Les Liaisons
OTIS/
Les deux oiseaux de nuit étaient sans doute faits pour se rencontrer un jour ou l'autre. Travail de nuit, vie de nuit. Ils se lèvent la plupart du temps quand les autres se couchent, se couchent quand ils se lèvent. Décalé par rapport à une partie de la population, ils ont échangés pour la première fois quelques mots lors d'une des émissions d'Ariadna, entre minuit et quatre heures du matin. Habitué de sa chronique musicale car auditeur fidèle de la station de radio, Otis a eut le malheur de repéré dans ses propos une erreur, minime, sur une date que peu de gens connaissaient alors. Sans même savoir pourquoi, alors que la plupart des gens auraient fermé les yeux face à ce détail - puisqu'après tout, c'est bien ce que c'était : un détail - lui a préféré se munir de son téléphone et composer le numéro de la radio. Après une discussion enflammée sur qui a raison ou a tord - avec, finalement, la vérification sur Internet qui a prouvé que c'était bel et bien lui qui avait la bonne réponse -, Otis et Ariadna ont perdu contact, pendant un temps, jusqu'à ce que leur chemin se croise de nouveau lors d'une soirée. Lorsqu'on les a présenté, ni l'un ni l'autre ne savait à qui il avait réellement à faire. Ce n'est que lorsque l'épineuse question du travail a été soulevée qu'ils l'ont découvert, provoquant chez l'un un rire ravi et taquin, chez l'autre une moue plus renfrognée, quoi que peu convaincante malgré tout. Et depuis ce soir là, ils ne cessent de se croiser ; Ariadna découvrant un peu plus la musique d'Otis, qui commence à entendre ses morceaux passer à la radio, entre minuit et quatre heures du matin, sans pour autant qu'un quelconque accord soit mis en place entre eux. Rien. Seulement de la spontanéité, et une part - parfois cachée - de sympathie réciproque.
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MessageSujet: Re: PERSONNAGES PRÉDÉFINIS.   PERSONNAGES PRÉDÉFINIS. EmptySam 7 Sep - 21:41

VASCO /BAHS-ko/

- Do you have a good memory for faces ?
- I think so ... Why ?
- Because there’s no mirror in our bathroom !

ÂGE:
vingt-huit ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE:
dix-sept décembre 1984, fresno (californie).
JOB:
dessinateur de rue, caricaturiste.
Le portrait
1/
Gamin des rues, Vasco a toujours passé plus de temps à frotter ses semelles contre le bitume californien et new yorkais que sur le carrelage des maisons et des appartements par lesquels il est passé. C'est dans la culture hispanique qu'il a grandi, entouré de cette langue qu'il n'a jamais entendu parlé ailleurs que sur le sol américain, ne l'ayant jamais quitté malgré les rêves de voyages qui se sont emparés de lui alors qu'il était encore bien jeune. A la fois loin des clichés des trafics de drogue et autres illégalités et bien trop proche d'eux, il a toujours cherché à se construire une limite, bien définie, entre la consommation occasionnelle - quoi que régulière, il faut se l'avouer - de stupéfiants et la vente de ces derniers. Il n'a rien du gangster latino de Californie, celui-là même qui appartient bien souvent à la Mara et qui vit sa vie dans l'illégalité. Il n'a d'ailleurs aucune racine latino-américaine, ses grands-parents étant originaires de Madrid, capitale espagnole. Des gangsters, il n'a ni le courage, ni cette folie qui forcément, selon lui, les entoure pour qu'ils se lancent dans leurs trafics, ni même ce désir de fric qui a déjà poussé certains de ses proches dans les griffes de l'illégalité. Il n'a jamais recherché tout ça, n'a jamais envié quelconque personne de s'en rapprocher, et préfère de loin gagner sa vie de façon plus honnête - quoi que bien moins efficace - plutôt que de finir en taule, tellement le risque qu'il se fasse attrapé à peine le billet encaissé est grand.
2/
 Quand ce qui fait vibrer certains de ses proches - cousins, frères, amis, autres - c'est le bruit des balles qui viennent frôler les oreilles et la peau, lui, son délire, sa "came", c'est son art. Depuis qu'il est gosse, Vasco dessine. Il dessine sa façon de voir les choses, les nouvelles perspectives qu'il reconnait au travers d'une lumière particulière, d'un angle qu'il est le seul à pouvoir découvrir de par sa vision si propre à lui-même du monde qui l'entoure. Il a cette capacité presque fascinante de voir dans les fissures d'un mur une histoire que personne n'aurait imaginé, et qui provoque en lui ce désir de la redessiner, sur un carnet de croquis ou sur une toile surplombant un chevalet, alors que la population new yorkaise, elle, se contente simplement de passer à côté sans la regarder, perdant ainsi toute opportunité de découvrir ce secret dont il est devenu le garant, à peine sa mine venant retracer les sillons créés par les ravages du temps sur ce petit bout de papier ou cette toile qu'il garde le plus souvent sous son bras. En réalité, si certains peuvent le penser presque fou de rester parfois de longues heures à reproduire chaque ombre de chaque détail du mur d'une vienne bâtisse, Vasco préfère se voir comme le détenteur des secrets les mieux gardés du quartier et de la ville, ceux qu'il est le seul à remarquer au milieu des klaxons occasionnels et des passants aveugles face aux petits détails qui, parfois, font toute la différence.
3/
Il lui arrive d'ailleurs, lorsque le besoin d'argent se fait trop pressant pour pouvoir attendre encore un peu, de vendre sous un pseudonyme ses peintures, ces dessins qui ont trouvés la vie dans l'immobilité, l'immortalité dans la peinture sous ses doigts, ses pinceaux, et avec ses couleurs, dans des expositions organisées par l'un de ses contacts dans l'évènementiel new yorkais : la plupart du temps, Vasco réussi à tirer de ses oeuvres, ses bébés, ses créations un prix pour le moins raisonnable, voire très bon, qui lui permet de finir sa semaine et parfois son mois sans trop d'encombres et de difficultés. Ces mêmes oeuvres sur lesquelles il a travaillait jour et nuit des semaines durant pour leur donner cet éclat si particulier et caractéristique de son art, cette intensité de lumière qui donne l'impression que le soleil se reflète sur la peinture même la nuit tombée. Mais toute exposition ne peut être organisée en quelques jours, et il en a pris conscience à force d'avoir essuyé des refus de cette même connaissance qui lui offre des possibilités telles que celle-ci. Alors, lorsque même la beauté de ses tableaux ne peuvent le tirer d'un mauvais pas, il retourne sa casquette, récupère son papier à dessin et son chevalet, et finit au coin d'une rue, un sourire charmeur aux lèvres, tentant d'arracher à quelques touristes quelques dollars en échange de la caricature d'eux face à telle ou telle bâtisse, tel ou tel monument.
Les Liaisons
NOLAN/
Nolan représente un défi pour Vasco. Il l’a rencontrée un jour où il s’était posté dans la rue, prêt à peindre des inconnus pour se faire un peu d’argent. Il faisait gris, personne ne s’arrêtait – à croire que tout le monde était trop pressé. Il cherchait un moyen d’attirer les gens, quand il l’a vue. Nolan, avec son énergie et son charme. Il savait dès le début que ça ne serait pas facile. Parce oui, Nolan est belle, mais sa beauté n’a rien de classique, d’académique, non, mais il y a quelque chose chez elle qui fait qu’on se retourne, qu’on la regarde. Et puis elle est toujours en mouvement, elle ne tient pas en place, elle est tout le temps à rire, à bouger. Il faut arriver à représenter ça, à capturer un moment, à représenter du mouvement sur de l'immobile tout en captant l’essence même de sa beauté. Un véritable challenge pour Vasco qui, depuis, a fait de Nolan son modèle régulier.
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MessageSujet: Re: PERSONNAGES PRÉDÉFINIS.   PERSONNAGES PRÉDÉFINIS. EmptySam 7 Sep - 21:41

ARDEN /AHR-dən/

roads ? where we're going we don't need roads.

ÂGE:
trente-trois ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE:
trente août 1983, pretoria (afrique du sud).
JOB:
ethnologue.
Le portrait
1/
Le métier d'Arden suffit à le définir : l'ethnologue se veut curieux et rigoureux, et suffisamment bosseur et patient pour arriver à ses fins ; licence de sciences humaines et sociales, mention sociologie, anthropologie, suivie d'un master puis d'un doctorat en ethnologie. C'est un nomade, un homme de terrain tout bonnement incapable de tenir en place suffisamment longtemps dans cette ville qui pourtant, elle, l'a déjà adoptée. Il n'est pas sur Brooklyn souvent, en réalité. Il voyage constamment, passant d'un avion à l'autre, d'un continent à un autre, défiant décalage horaire et heures qui s'égrainent. Il fait partie de ces gens incapables de s'arrêter de bouger, qui ne peuvent se permettre de s'attacher suffisamment car ils savent qu'ils ne resteront pas ; Arden est à lui seule la boîte à souvenirs de tous les gens qu'il pourrait rencontrer dans les rues de la ville, le carnet de voyage de la population New Yorkaise. Celui que l'on en vient à regarder avec admiration et, parfois, avec envie. Il possède plus d'expérience que la majorité des personnes sur son chemin, plus de savoir culturel que ceux qui écrivent dans les libres, et a vu de ses propres yeux une part de la vérité mondiale que les hommes politiques prétendent encore connaître : ce qu'ils ont vu dans leurs journaux télévisés, dans leur fauteuil, il n'est pas impossible que lui ai pu le constater de lui-même en allant directement à la rencontre des gens.
2/
Des cheveux bruns, des yeux bleus et une barbe de trois jours : au final, il semblerait à première vue que pas mal d'hommes puissent ressembler à Arden. Mais dans son regard se lisent ses aventures, ses voyages, et toutes ces choses qu'il a pu voir. Mais, étrangement, il ne passe pas son temps à parler de ça : il répond aux questions que les gens peuvent avoir, mais ne cherchera jamais à les provoquer, à donner envie aux gens de les poser et à les intriguer suffisamment pour que la conversation finisse par tourner autour de lui. Car au final, il n'a pas forcément vu que des choses que l'on pourrait lui envier, et ce genre de choses là, il aimerait plutôt les oublier, les laisser de côté et les effacer de son esprit. Il a vu des horreurs dans ces pays dont on entend que peu parler, des morts lentes et douloureux, des morts parfois sanguines et lui, face à tout ça, qui se retrouvait dans l'impuissance totale au milieu de ces personnes qui tombaient petit à petit autour de lui. C'est sans doute ça qui, aujourd'hui, l'a fait revenir à Brooklyn pour une période qui reste indéterminée : la douleur de ces visions qui parfois reviennent en pleine nuit, qui le font se murer dans le refus total de "consulter". Alors, jamais il ne poussera les gens dans ce sens, jamais il ne tentera d'éveiller leur curiosité pour éviter toujours que les questions dérivent. « Et tu as été témoin de certaines choses qu'on voit à la télé ? » 
3/
Arden a passé son enfance en Afrique du Sud, à Pretoria, dans une famille qui frise le cliché : des blancs servis par des noirs, dans une maison suffisamment grande pour accueillir deux fois l'intégralité de la famille. Et pourtant, lorsqu'on le regarde, on ne saurait vraiment deviner ces origines, la fortune de sa famille. Il a toujours vécu détaché de tout ça à chaque fois qu'il a pu, favorisant les plaisirs plus simples aux dépenses exagérées et extrémistes que certains peuvent faire par moment. Loin de cet univers plutôt bling-bling, Arden a préféré s'en détacher complètement quand l'occasion de le faire s'est présentée : il s'est envolé pour Brooklyn il y a de ça quelques années, profitant malgré tout de sa part de l'héritage pour s'offrir le petit appartement qu'il n'habite que de temps à autres lors de  ses retour en Amérique. Ce même appartement qui, malgré tout, se retrouve désormais habité depuis bien plus longtemps que ce à quoi il était habitué. Et pourtant, tout le monde le sait : du jour au lendemain, on est tous susceptible de trouver sur la porte d'entrée d'Arden un mot qui nous apprendrait qu'il est reparti durant la nuit, et qu'il reviendra dans quelques mois seulement.
Les Liaisons
MALIA/
Laisser un appartement vide, ce serait laisser de l'argent dormir dans un coin, et de la poussière s'accumuler des mois durant, tout comme la tristesse qui petit à petit risquerait d'imprégner les lieux. Alors pour éviter ça, avant son départ, Arden a décidé de mettre en location pendant un temps indéfini - prévenant par ailleurs ce futur locataire de ses possibles retours, et donc qu'il ne doit pas proposer la chambre qu'il occupera dans ces cas-là à quelqu'un d'autre -, pour s'assurer que les lieux seraient entretenus. Un loyer moindre, presque offert, des meubles, et même une connexion internet : les candidats ont été bien nombreux, et pourtant, il n'en a vu aucun. C'est un dossier qu'il a ouvert, un peu au hasard, qui a finalement séduit l'ethnologue : une gosse qui voulait découvrir le monde tout en restant le plus possible chez elle, en outre, n'aurait sans doute pas meilleure place qu'à Brooklyn. Et, dans tous les cas, un locataire reste un locataire. Dossier accepté, bail signé et envoyé, il était déjà parti quand elle a finalement déposé ses valises sur le pallier. Arden ne l'a pas prévenu de son retour, ne lui a même probablement jamais parlé ou aperçu ; il ne saurait la reconnaître dans la rue s'il la croisait, et pour lui, ça ne posait aucun problème. Puis il est rentré, un après-midi. Il a déposé sa veste sur le porte-manteau, son sac dans le salon, et elle est arrivée : la première confrontation. C'est une gamine qui ne demande qu'à vivre un peu plus, et lui un homme qui aimerait oublier certains côtés de sa vie. Il ne l'a pas mise dehors, elle n'a pas pesté contre son retour ; c'était chez lui, après tout, et ça l'est encore. L'un dans une chambre, l'autre dans la seconde, ils apprennent petit à petit à se découvrir derrière des phrases parfois banales, presque vides de sens, malgré la curiosité qui les enserre par rapport à cet individu qui leur fait face. A travers les regards en chien de faïence, Malia et Arden apprennent lentement à connaître l'autre, comme l'on feuilletterait les pages d'un livre que l'on ne veut pas découvrir trop vite.
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MALIA /MAH-lia/

Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde.

ÂGE:
dix-neuf ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE:
cinq mars 1994, honolulu (hawaii)
JOB:
créatrice de bijoux ethnique (vente via internet).
Le portrait
1/
Malia, c'est cette gamine a la peau matte et aux pieds sales qui n'a toujours connu que son île natale, planquée dans le Pacifique. Elle est née, a grandi, a vécu toute sa vie jusqu'à maintenant à Hawaii, sans jamais la quitter, si bien que là-bas, on la pensait enchaînée aux volcans et aux lagons, aux vagues et aux plages. Elle n'a jamais su dire si elle y restait réellement par choix ou simplement par contrainte, si elle voulait vraiment découvrir ce monde qui est ailleurs, autour d'elle, et qu'elle frôlait du bout des doigts dans les pages de ses livres ou dans les recherches qu'elle faisait sur le web. Jusqu'à peu, elle était indécise, et sûrement aussi totalement perdue, et effrayée. Effrayée à l'idée que justement, les gens en dehors d'Hawaii ne ressemblent pas forcément à ceux qu'elle s'imagine, tant on lui a parlé - des touristes ou des gens qui étaient partis quelques temps en vacances - des différentes possibilités de rencontre que l'on peut faire : elle, elle s'imaginait que toujours elle tomberait sur les mauvaises, sur les personnes qui l'entraînerait plus vers le bas que vers le haut, sur celles qui la pousseraient à faire de mauvais choix alors qu'elle n'arrive qu'à peine à en faire par elle-même. Puis Malia, sans doute que si on ne lui avait pas offert ce billet d'avion pour Brooklyn, ni donné ce numéro de téléphone pour un appartement, elle ne serait sans doute jamais partie d'elle-même : ça a été le coup de pied aux fesses dont elle avait besoin, celui qui l'a motivée pour quitter enfin le sable et les vagues, les volcans et les lagons.
2/
Quand elle est arrivée sur Brooklyn, Malia a failli repartir : ça ne ressemblait pas à ses attentes, à ce qu'elle s'imaginait, tapie dans le silence de sa chambre. Elle a mit quelques jours à réaliser qu'au final, l'idée qu'elle se faisait de la ville et tout particulièrement du quartier était peut-être totalement différente de la réalité, mais surtout peut-être trop idéalisée, trop au point d'être devenue l'opposée de ce qu'elle est réellement. Au final, au bout de quelques jours, elle a fini par découvrir toutes ces choses qui avaient commencé à la faire autant rêver et que son esprit avait transformé du tout au tout : la diversité culturelle, celle-là même qui lui donne chaque jour l'impression de voyager alors qu'elle ne bouge pas du quartier, les multiples personnalités qui croisent sa route au jour le jour, qu'elle apprend à connaître l'espace de quelques minutes, qui disparaissent, parfois reviennent, et qui laissent pas à de nouvelles personnalités encore totalement différentes de celles qu'elle a déjà croisé. Ce sentiment de solidarité qui semble s'élever la plupart du temps au dessus des rues, comme si chacun savait les problèmes dans lesquels l'autre peut traîner. Et quand enfin elle a réalisé tout ça, la première pensée de Malia fut : « j'ai bien fait de ne pas partir. »
3/
Elle a bien souvent passé le plus clair de son temps la tête dans les nuages, et encore aujourd'hui c'est ce qui la caractérise : les remarques en tout genre, elles lui passent par dessus la tête, quoi qu'il faudrait encore qu'elles réussissent à l'atteindre. Malia n'a jamais réussi à garder bien longtemps un emploi, bien trop tête en l'air pour ça : chacun de ses patrons lui a fait la remarque, elle est bien trop absente mentalement parlant pour être gardée dans quelconque travail. Alors, face à tout ça, le choix de Malia a été bien simple : si aucun patron ne veut d'elle, eh bien, elle n'en aura donc pas. De fil en aiguille, elle a commencé à développer toute seule dans son coin ce petit commerce mis en place avec l'aide d'un de ses nouveaux amis, qu'elle a rencontré à son arrivée : sur un site internet qu'elle a développé avec lui, elle propose aux gens différents modèles de bijoux ethniques, passant du collier aux boucles d'oreilles sans omettre bracelets et autres accessoires. Cela fait déjà quelques mois qu'elle a commencé, et elle reste on ne peut plus satisfaite des tournures que les choses prennent, voyant de plus en plus ses commandes augmentés - et se permettant d'ailleurs, parfois, de faire de même avec ses prix.
Les Liaisons
ARDEN/
Le numéro que l'on avait donné à Malia, c'était le sien. On lui avait dit d'appeler si elle ne trouvait pas d'appartement, que si ça se trouve c'est elle qui serait prise et que dans ces cas-là, elle ne serait pas dérangée pour un sou. La vérité, c'est que Malia n'a même pas tenté de chercher ailleurs : le numéro entre les mains, à peine eut-elle débarqué à l'auberge de jeunesse qui lui offrait un toit pour la nuit qu'elle appelait déjà pour proposer son dossier, sans forcément avoir l'espoir d'être recontactée. Et pourtant. La voix au téléphone, qui s'était avéré être en réalité un ami proche d'Arden et non pas lui directement, lui a annoncé qu'elle avait l'appartement - mais que par moment, le propriétaire risquait de faire une apparition durant quelques jours, et que donc elle n'avait aucunement la possibilité de proposer la seconde chambre à quelqu'un d'autre, ni même d'y entrer réellement. Elle reçut le bail quelques jours seulement après, signé, les clefs coincées dans un coin de l'enveloppe. L'après-midi même, elle déposait ses valises sur le palier, rangeait son linge dans les placards. A travers les quelques photos qui décorait alors l'appartement - déjà meublé, connexion internet payée tous les mois, et le tout pour un loyer moindre voire quasi inexistant - Malia tenta de découvrir qui pouvait bien avoir acheté un appartement pour n'y habiter que quelques jours par an, ou l'espace d'un passage éclair sur le sol américain. Et un jour, elle eut sa réponse : en rentrant, elle découvrit cette veste qu'elle ne connaissait pas sur le porte-manteaux, ce sac un peu sale, comme s'il avait été traîné dans la bout sur le parquet du salon, et cet homme, mains dans les poches, qui observait la vue. Il ne l'a pas mise dehors, non. Il ne lui a pas non plus dit combien de temps il allait restait - et depuis, Malia soupçonne le fait que lui même ne le sache pas réellement. Elle se contente parfois de l'observer, lorsqu'ils sont tout deux assis sur le canapé, ou partage un repas. A se regarder dans le blanc des yeux, cherchant à décortiquer la moindre information sur l'autre qui pourrait filtrer ; ils apprennent à se connaître sans aller au delà des questions et des paroles banales, cherchant leurs réponses dans les mots de l'autre.
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NOLAN

My heart belongs to Brooklyn

ÂGE:
vingt-deux ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE:
quatorze mai, Queens 
JOB:
coursière
Le portrait
1/
Nolan, elle cherche pas à ressembler aux canons de beauté qu’on peut voir dans les magazines et c’est ça qui est beau chez elle : sa beauté sauvage, hors du contrôle et des diktats imposés par l’époque. Parce qu’elle est libre d’être celle qu’elle veut, parce qu’elle n’est jamais plus belle que dans son blouson trois fois trop grand à tel point qu’elle flotte dedans comme un oiseau. C’est une fille nature, Nolan. Elle sort tout le temps sans maquillage, elle a pas le temps, qu’elle prétend, mais peut-être que c’est l’envie qu’elle n’a pas. Elle dit tout le temps qu’elle pourrait engloutir trois fois son poids en frites et ne jure que par les fast-foods. Elle s’habille n’importe comment, mais étonnamment, ça rend toujours bien sur elle – d’ailleurs ça la fait rire quand on lui dit, parce qu’elle s’en fiche, Nolan, mais elle dit qu’elle savait, que c’est sa classe naturelle. Elle joue jamais de rôle parce qu’elle veut qu’on l’aime pour ce qu’elle est. Elle est pas spécialement belle, Nolan, mais elle a tant d’assurance, tant de charme, que ça suffit pour qu’on se retourne sur elle.
2/
D’ailleurs Nolan, elle rit tout le temps. C’est fou, la joie de vivre qu’elle a, cette fille. Elle s’amuse de tout, de rien. Elle dit qu’il faut rire dans la vie, que c’est le rire qui sauve toutes les situations, même celles qui semblent perdues d’avance. Peu importe, l’important c’est de le prendre avec le sourire et d’être capable de passer à autre chose, voilà sa philosophie de la vie. On se demande parfois, si elle fait preuve d’une si grande naïveté de la vie à croire qu’elle n’a rien vécu qui ne mérite pas qu’on en rit ou si au contraire, elle a un passé suffisamment chargé pour qu’elle préfère se concentrer uniquement sur les moments joyeux. Personne n’ose lui en parler. Après tout si c’était le cas, qui voudrait forcer Nolan à se remémorer des souvenirs difficiles ? Nolan si gentille, si pleine de vie, Nolan qui aime tout le monde et que tout le monde aime. 
3/
Brooklyn est l’endroit où elle appartient, cela ne fait aucun doute. Le Queens, elle a aimé y vivre, y passer son enfance puis son adolescence mais Brooklyn a toujours été son rêve secret, l’endroit qu’elle passait tant de temps à explorer jusqu’à savoir se repérer sans plan, jusqu’à tout connaître et pourtant découvrir de nouvelles choses à chaque nouvelle visite. Brooklyn, c’était l’endroit où elle s’expatrierait dès qu’elle le pourrait, elle le savait depuis toujours. L’énergie de l’endroit la fascine, elle a l’impression que c’est le seul lieu où elle peut réellement être heureuse, où elle peut s’épanouir. Elle a trouvé des petits boulots, elle bossait les week-ends, ça l’emmerdait mais elle tenait. Parce qu’elle savait. Elle savait que quand elle aurait dix-huit ans, elle pourrait partir et s’enfuir à Booklyn, comme elle en avait rêvé si souvent. Et elle n’a pas été déçue. Aujourd’hui encore, elle ne pourrait s’imaginer habiter ailleurs. Son boulot actuel en est bien la preuve : elle adore parcourir Brooklyn en vélo pour effectuer ses livraisons.
Les Liaisons
VASCO/
Modèle, Nolan s’attendait à tout sauf ça. Jamais elle ne se serait imaginée muse et inspiratrice d’un peintre. Pourtant c’est ce qu’elle est depuis quelques semaines, depuis sa rencontre avec Vasco, au coin d’une rue, un jour où il l’a arrêtée parce qu’il s’était mis en tête de faire son portrait. Ça l’amusait, Nolan, alors elle a dit oui, et plus elle se tortillait sur sa chaise, bougeant sans arrêt alors qu’elle était supposée rester immobile, plus les gens approchaient pour regarder le travail du peintre. Quand il lui a demandé de poser pour lui, encore, elle pensait lui rire au nez, mais en voyant le dessin, elle a tout de suite accepté. Pourquoi ? Elle se le demande encore parfois, même si au fond, elle sait déjà. Ce peintre la fascine, avec la façon qu’il a de rechercher quelque chose au fond d’elle, quelque chose d’authentique pour faire de son tableau une femme et non pas une pâle copie. S’il n’a pas encore tout à fait réussi, il s’améliore un peu plus à chaque nouveau tableau et elle, elle attend le tableau parfait, celui qui sera le dernier puisque si bien réussi qu’il n’aurait plus besoin d’un modèle : le tableau lui suffirait.
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MessageSujet: Re: PERSONNAGES PRÉDÉFINIS.   PERSONNAGES PRÉDÉFINIS. EmptySam 7 Sep - 21:42

WILLY

I want to be where life is as simple as two bucks pizza slices

ÂGE:
vingt-cinq ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE:
vingt-deux septembre, Brooklyn.
JOB:
employé chez un serrurier
Le portrait
1/
Willy quand on le voit, on pense que c’est un gros dur, le genre qui s’écrase pas, qui en vient toujours à jouer de ses poings. On se dit qu’il faut pas chercher des emmerdes à ce gars-là. Parce qu’il est impressionnant, Willy, avec sa taille, sa carrure de boxeur, et son visage fermé. Il pourrait presque faire peur, à voir le regard qu’il a, quand on le fixe un peu trop longtemps. Mais ça, c’est ce que pensent tous ceux qui ne le connaissent pas. Il faut aller au-delà du cliché que laisse présager son physique : Willy, c’est un grand tendre et il n’a jamais prétendu le contraire. Il suffit de voir la façon dont son visage s’éclaire, le sourire qui mange toute sa figure quand il voit son frère ou sa sœur. Les deux plus petits de la famille, il s’en occupe depuis toujours. Ca a bien aidé ses parents, oui, mais ce n’est pas seulement pour ça qu’il le fait – plutôt parce qu’il les aime, qu’il les aime tellement qu’il serait prêt à tout pour eux. Il est comme ça, Willy. La famille, ça compte plus que tout le reste.
2/
Willy, il est fidèle. C’est l’ami sur qui tu peux toujours compter, celui qui vient te chercher si tu l'appelles à trois heures du matin parce que tu veux pas rentrer seul, celui qui t’emmène dans un bar te changer les idées si tu viens de rompre avec ta copine, celui qui vient regarder un film avec toi si t’as un coup de blues. Il est pas spécialement doué avec les mots, Willy. Il saura pas quoi te dire, il saura pas te rassurer, te consoler en parlant. Trouver les mots justes, c’est pas son truc, à Willy. Mais il faut le regarder, lire dans ses yeux combien tu comptes pour lui, voir tout le réconfort qu’il peut t’offrir dans la façon dont il te prend par les épaules. C’est quelqu’un de très tactile, Willy, les gestes ça compte bien plus que la parole pour lui. Alors ouais, peut-être qu’il fait des erreurs, qu’il agit pas toujours comme on le voudrait, parce qu’il est impulsif, parce qu’il réfléchit pas, parce qu’il pense d’abord avec son cœur et seulement après avec sa tête, mais Willy, il sera toujours là.
3/
C’est quelqu’un de simple, vraiment. Faut dire qu’il aspire pas spécialement à une vie d’un niveau au-dessus. Il a pas beaucoup d’argent, mais c’est suffisant pour vivre, alors il trouve que c’est assez pour lui aussi. Gravir l’échelle sociale, ça l’intéresse pas, il est bien comme il est. On peut penser qu’il n’a pas d’ambition ou bien qu’il est paresseux, mais c’est pas ça. C’est juste que sa vie, elle lui suffit, elle lui plait bien comme elle est et il en attend pas plus. Willy, il se satisfait de pas grand-chose, il se dit qu’il faut prendre la vie comme elle vient et si elle tourne pas comme on l’avait prévu, tant pis on fait avec. Et si on veut vraiment s’en sortir, on s’en sortira toujours, il faut juste s’en donner les moyens : il a pas peur de travailler, Willy il a la rage de s’en sortir. Sa vie est faite de petits plaisirs simples mais qui au final le rendent heureux : l’odeur des gâteaux dans la cuisine, le sourire de sa sœur quand il vient la chercher, un basket avec son frère, le moment où il peut se poser devant la télé après une dure journée de boulot, le verre d’eau bien fraiche quand il fait trop chaud, les lèvres de sa copine sur les siennes – Willy c’est pas le genre à coucher à droite à gauche, quand il aime bien une fille, il préfère être avec elle, même si au final ça dure pas forcément trois ans, même si c’est peut-être pas la femme de sa vie, peu importe, Willy c’est l’exclusivité et l’amour d’une seule personne qui lui convient. Alors oui, peut-être qu’il est pas extraordinaire, qu’il est assez banal comme gars, mais ça ne l’empêche pas d’être une personne géniale. Au fond Willy, il est profondément humain.
Les Liaisons
HALLIE REEVE/
Willy connait Hallie depuis approximativement quatorze ans. Elle allait sur ses huit ans, il en avait onze. S'ils se sont rencontrés, c'est parce qu'à l'époque, Hallie était une grande amie de la petite sœur de Willy, dont elle partageait la classe, et venait souvent jouer avec elle - et par conséquent aussi avec lui. Le courant est tout de suite bien passé entre eux et si Hallie a cessé d'être proche de sa sœur à leurs treize ans, elle a malgré tout continué de le voir. Aujourd'hui encore, ils se retrouvent souvent pour boire un café, aller voir un film ou tout simplement faire un tour dans Brooklyn. Willy ne juge pas le besoin de plaire, de faire la fête parfois trop d'Hallie, ce qui en fait un interlocuteur privilégié, et Hallie n'attend pas de Willy qu'il prenne en main son avenir et se décide à reprendre des études ou faire un métier un peu plus glorieux, comme l'auraient espéré ses parents. Compagnons de route depuis un bon bout de temps, c'est une amitié simple mais profonde qui les unit.
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Michael Bloomberg
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MessageSujet: Re: PERSONNAGES PRÉDÉFINIS.   PERSONNAGES PRÉDÉFINIS. EmptyDim 8 Sep - 14:53

REVA

I do not try to dance better than anyone else. I only try to dance better than myself.
âge:
vingt-quatre ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE:
dix-neuf novembre, à harlem.
JOB:
danseuse hip-hop/chorégraphe.
Le portrait
1/
On reconnaît Reva par sa grâce indéniable et son élégance naturelle qui contrastent fortement avec la danse qu'elle pratique, le hip-hop. Au départ, elle a reçu une formation de danse classique, imposée par des parents ambitieux, voyant leur fille entrer dans une compagnie prestigieuse, telle que le New-York City Ballet. Leur fille aspirait à autre chose. C'est dans la rue qu'elle tombe amoureuse du hip-hop. Une danse plus rustre, plus urbaine. Aux antipodes du ballet. Elle le dansait en cachette. Le jour, elle allait à ses cours de ballet. Le soir, elle assistait à des battles à Brooklyn. Ce fut alors le déclic. Elle intègre un crew réputé du quartier, grâce à la technicité et la maîtrise totale de son corps. Son corps, c'est tout ce qu'elle a. Elle s'exprime par ce biais. Toutes ses émotions y transparaissent. La meilleure forme de langage, selon elle. Doté d'un tempérament de feu, sa fougue a réussi à faire toute la différence. Bien qu'elle ait choisi hip-hop comme spécialité, elle s'est essayé à toutes les danses car sa fascination pour cet art est sans limite. Elle ne se retreint pas aux limites du genre. Elle se nourrit des autres danses pour ses chorégraphies. A seulement vingt-quatre ans, elle est parvenue à se faire un nom dans le monde de la danse pour ses happening et flashmobs de plus en plus recherchés. Actuellement, elle est l'une des chorégraphes les plus demandés.
2/
Reva est généreuse. C'est la première chose qui vous frappe à la première rencontre. Cette générosité. Une générosité évidente à chacune de ses prestations, mais également une générosité du cœur. En plus des entraînements intensifs, elle donne bénévolement des cours de danses dans les quartiers défavorisés de New-York. Grâce à cela, elle a découvert de véritables talents. De diamants bruts qui sont devenus ses protégés. Sa générosité va encore plus loin. Elle les aide à financer leurs études dans des écoles prestigieuses telles que Julliard. Une cause dans laquelle elle est très appliquée. Pour cela, elle récolte un maximum d'argent ça et là, grâce aux performances de rue.
3/
Malgré tout cela, elle n'a jamais oublié sa famille. D'origines indiennes, elle continue à perpétuer les traditions familiales. Bien qu'elle soit en froid avec ses parents, elle les respecte toujours autant car elle sait qu'ils ont sacrifié beaucoup de choses pour arriver aux Etats-Unis. Elle est fière des origines et le clame haut et fort, à travers son style vestimentaire et ses choix musicaux pour les chorégraphie. Elle n'oublie d'où elle vient. Parfois, elle se plie aux coutumes pour faire plaisir à ses parents. Pour la recherche de son futur époux, par exemple. Quand ça concerne les traditions, elle ne fait pas de concessions. De plus, elle est à la tête d'une fratrie de cinq enfants. Elle s'évertue à être un modèle pour ses frères et sœurs. Pour elle, la famille passe avant tout. 
Les Liaisons
JIMMY VALHALLENS/
Reva, c'est une fille qui fait parler d'elle, beaucoup. Et forcément, un jour, il fallait que ça arrive jusqu'à l'oreille du DG de Rolling Stone. Alors oui, peut-être qu'il s'agit d'un magazine musical. Mais le DG, lui, avant toute chose, c'est l'art qu'il aime. Celui qui peut vous bouffer les tripes et vous retourner la tête. Alors, quand il a entendu parlé de Reva, de cette personnalité si particulière et de ce talent qui en a fait parler plus d'un, il a voulu l'interviewer. Et c'est Jimmy qu'il a envoyé sur place, dans son fief de Brooklyn, où elle l'a accueilli avec ce sourire qui illumine bien souvent son visage. De fil en aiguille, elle lui a fait découvrir le temps d'une journée son univers, son histoire, ce qui la construit et qui fait qu'elle est ce qu'elle est : une femme de talent, et à la générosité surprenante, ce qui n'a pas échappé au regard du jeune pigiste. Fin d'après-midi, interview faite, article prêt à être tapé, Reva et Jimmy ont fini la soirée dans les rues de Brooklyn, à en apprendre un peu plus sur l'autre. Ca s'est conclu par l'échange de numéros, et par des rencontres devenues régulières au fil du temps.
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MessageSujet: Re: PERSONNAGES PRÉDÉFINIS.   PERSONNAGES PRÉDÉFINIS. EmptyDim 8 Sep - 14:54

OTIS

Maybe it is better to hope that music may always be transcendental language in the most extravagant sense.

ÂGE:
vingt-six ans.
DATE, LIEU DE NAISSANCE:
sept juillet, chicago.
JOB:
dj/producteur/compositeur.
Le portrait
1/
Mélomane aguerri, son univers est constitué uniquement de musique. Et ce, depuis l'enfance. Son coup de foudre musical, il l'a eu en écoutant Stevie Wonder pour la première fois à la radio. Il s'est alors mis à écouter de la soul, du funk, du boogie. Que des musiques de noir. Un blanc-bec comme lui s'est mis à traîner avec des musiciens afro-américains. En les côtoyant, il s'est forgé une bonne culture musicale. Il est quasiment incollable sur le sujet. Il est également excellent musicien, doté de l'oreille absolue. Jouant du saxophone comme personne. Mais c'est en allant en boîte qu'il a eu la révélation. En effet, il y a vu une occasion pour lui de découvrir des contrées inexplorées de la musique à travers l'élection, en ayant une affection particulière pour la house. Malgré son goût éclectique pour la musique, il a toujours eu une préférence pour la musique noire. Et pour cause, il en a fait sa thèse lors de sa dernière année en musicologie. Il est d'ailleurs diplômé du prestigieux Conservatoire Roosevelt de Chicago. Il est blanc, de type caucasien. Pour lui, la musique ce n'est pas une question de couleur de peau, mais de goût. C'est un puriste de la première heure.  Un parcours sans faute. Plein de perspectives s'ouvrent à lui. Son ambition n'a pas de limite. A vingt-trois ans, il devient DJ. Son pseudo : Phantom. Il gagne en réputation grâce à des mixtapes postés régulièrement sur SoundCloud. Des remix que plein d'internautes s'arrachent sur le net. En cinq mois à peine, il s'est fait un nom dans le milieu. Il fait son entrée dans la maison parisienne Ed Banger en tant qu'un des producteurs montants. Il étend son petit empire jusqu'à à composer pour le cinéma. Ses activités s’accroissent de jour en jour. Toujours à l'affût des derniers sons à la mode, faisant de lui une sorte de prodige.  
2/
Daltonien de naissance, il a toujours vu le monde tel un film en noir et en blanc. Un handicap qui le pèse de plus en plus au quotidien car l'absence de couleur ne lui permet pas de conduire une voiture à cause des feux qu'il ne peut voir. Heureusement, il n'en a pas besoin pour son métier. Ses oreilles lui suffisent. Son ouïe est plus développée et devenu plus performante avec le temps. Il a hérité de cet handicap d'un père qu'il n'a jamais connu. Ses soeurs et lui ont été élevé par une mère célibataire. En grandissant, il est devenu l'homme de la maison, protégeant ses petites femmes le mieux qu'il peut. Elles sont même venues emménager à New-York, exprès pour une nouvelle vie et pour lui aussi.
3/
Noctambule, Otis est un oiseau de nuit. Il vit la nuit et dort le jour. Il se sent plu productif le soir et surtout il travaille jusqu'au petit matin. C'est un habitué des insomnies répétées. N'arrivant plus à dormir, il a recours parfois aux somnifères. Après un détour chez le psychologue, il a été diagnostiqué comme hypomane. Il en a tous les symptômes. La personnalité très extravertie, l'hyper-compétitivité et l'hyperactivité. Cette hypomanie a des conséquences sur ses relations avec les femmes. Volage et incapable de se caser, il enchaîne les coups d'un soir. Sa consommation d'ecstasy le rend nerveux et ses changements d'humeurs sont imprévisibles.  Il devient alors irritable, voire-même agressif. Il est entré en cure de désintoxication le mois dernier. Désormais, il est clean. Mais l'addiction est toujours présente. Son sevrage a été inefficace. Et il est constamment sous tension.
Les Liaisons
ARIADNA/
Les deux oiseaux de nuit étaient sans doute faits pour se rencontrer un jour ou l'autre. Travail de nuit, vie de nuit. Ils se lèvent la plupart du temps quand les autres se couchent, se couchent quand ils se lèvent. Décalé par rapport à une partie de la population, ils ont échangés pour la première fois quelques mots lors d'une des émissions d'Ariadna, entre minuit et quatre heures du matin. Habitué de sa chronique musicale car auditeur fidèle de la station de radio, Otis a eut le malheur de repéré dans ses propos une erreur, minime, sur une date que peu de gens connaissaient alors. Sans même savoir pourquoi, alors que la plupart des gens auraient fermé les yeux face à ce détail - puisqu'après tout, c'est bien ce que c'était : un détail - lui a préféré se munir de son téléphone et composer le numéro de la radio. Après une discussion enflammée sur qui a raison ou a tord - avec, finalement, la vérification sur Internet qui a prouvé que c'était bel et bien lui qui avait la bonne réponse -, Otis et Ariadna ont perdu contact, pendant un temps, jusqu'à ce que leur chemin se croise de nouveau lors d'une soirée. Lorsqu'on les a présenté, ni l'un ni l'autre ne savait à qui il avait réellement à faire. Ce n'est que lorsque l'épineuse question du travail a été soulevée qu'ils l'ont découvert, provoquant chez l'un un rire ravi et taquin, chez l'autre une moue plus renfrognée, quoi que peu convaincante malgré tout. Et depuis ce soir là, ils ne cessent de se croiser ; Ariadna découvrant un peu plus la musique d'Otis, qui commence à entendre ses morceaux passer à la radio, entre minuit et quatre heures du matin, sans pour autant qu'un quelconque accord soit mis en place entre eux. Rien. Seulement de la spontanéité, et une part - parfois cachée - de sympathie réciproque.
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