Impulsif, Glenn est un fonceur débordant d’énergie. Il dit tout ce qui lui passe par la tête avant même que son cerveau ne puisse traiter l’information pour censurer ses propos les plus farfelus. Il parle extrêmement vite, surtout lorsqu’une idée lui vient à l’esprit ; son interlocuteur a plutôt intérêt à s’accrocher. Ses proches le décrivent parfois comme un petit génie en surchauffe, d’autres comme un artiste doté d’une soif de création intarissable. « La spontanéité. Laissons les connards aigris et manipulateurs aux séries télévisées, moi je veux un homme qui croque la vie à pleines dents. Quelqu’un qui sache me sortir de ma zone de confort pour me faire découvrir de nouveaux horizons. » Une plage paradisiaque ? Une bière fraîche devant un match des Knicks ? Épouser un homme sexy qui sait cuisiner ? Voyager dans l’espace ? Glenn a toujours été un peu rêveur. Il sait toutefois apprécier les petits plaisirs de la vie et se contente du nécessaire. Il se considère en effet comme un garçon heureux. Il a une famille qu’il aime, un appartement à Brooklyn, un métier qui le passionne. Il n’est pas à plaindre et se veut reconnaissant de la chance qu’il a. Pas plus tard que ce matin. Alors qu’il sortait en précipitation de chez lui, il porta inconsciemment son beignet à l’oreille et l’écouteur à la bouche. Lorsqu’il réalisa son erreur, son visage était déjà en partie couvert de sucre. Certes, Glenn a le rire facile, surtout pour se moquer de ses propres maladresses. Il est relativement bon public et s’amuse de peu. Il a le temps pour gagner en maturité, laissez son âme d’enfant l’habiter encore un peu. L’enterrement de sa Grand-Mère l'an dernier. Il avait toujours été proche de sa Grand-Mère. Glenn est un garçon affectif et sensible. Désireux de s’endurcir, il s’essaie parfois à jouer les durs à cuire mais son regard des plus expressifs le trahit instantanément. Aussi, il lui arrive parfois de verser quelques larmes devant certains films. Il se rappelle notamment  la scène où Jack doit se séparer de Croc-Blanc. Sa mère l’avait emmené à la patinoire pour le consoler. Plus récemment, Brokeback Mountain ne l’avait pas non plus laissé de glace. En revanche, aucun chagrin d’amour à déclarer, peut-être parce qu’il n’a tout simplement pas encore trouvé le bon. Il s’est toujours séparé en bons termes avec ses ex. Cassandra’s Dream, œuvre à travers laquelle Woody Allen souligne avec brio la culpabilité du meurtrier. C’est toujours la première réponse qu’il donne lorsqu’on lui demande son film préféré. Pourtant, et ses amis proches le savent, il s’agit là d’un petit mensonge. Aucun doute permis, Jurassic Park représente bel et bien son film culte. Merci Spielberg d’avoir ressuscité les dinosaures. Sous Haute Tension. De toute évidence, le jeune New Yorkais ne lit que des romans policiers. Harlan Coben, maître du genre, est son écrivain préféré. Glenn ne semble pas prêt à se lasser des aventures de Myron Bolitar, ancien basketteur reconverti en agent sportif qui se retrouve toujours prêt à mener de lourdes enquêtes riches en suspens. Hanae Mori. Un parfum original et peu connu qui lui convient parfaitement ; frais, élégant et discret. « Dans notre société, parfum est synonyme de séduction. Il n’y a qu’à voir les pubs utilisées pour vendre les eaux de toilette. Et vas-y que je murmure, et que je te déshabille et qu’on finisse tous à poil dans des draps en satin. Si vous connaissez un parfum qui me permettrait de m’envoyer en l’air aussi facilement, je suis preneur parce que je ne suis pas vraiment un as de la séduction. En attendant, je mets un parfum que j’aime sentir sur moi. » Sans la moindre originalité, Wolverine. Qui ne rêverait pas de terrasser ses ennemis à coups de griffes métalliques ? Véritable brute épaisse, Logan dissimule néanmoins une sensibilité attendrissante. Même s’il n’a pas emmené ses comics X-Men avec lui lorsqu’il s’est installé à Brooklyn, il les garde encore dans sa chambre chez ses parents. La paresse. Glenn vit en accéléré. Il y a des jours où, comme tout le monde, il ne veut rien faire, si ce n’est passer la journée au lit à grignoter. Cependant, il ne supporte pas les gens continuellement paresseux, sans aucun sens du travail ou de l’effort. La  fausse modestie ; « Tous ceux qui font exprès de se dévaloriser devant toi pour que tu les complimentes, ça m’énerve. » Perdre son modjo, comprendre ici sa créativité artistique. Perdre des contrats face à d’autres graphistes concurrents le fait rogner mais la compétition a plutôt tendance à le motiver. D’autant que les opportunités ne manquent pas à New York. Entre les agences de publicités, les médias et les entreprises désireuses d’élargir leur marché, Atkins ne redoute pas le chômage. Alors que perdre son inspiration est un moment qu’il craint férocement. Bien sûr, il a déjà connu quelques pannes mais celles-ci lui ont toujours permis de rebondir plus haut. Et si, du jour au lendemain, il devenait incapable de créer ? Si son talent n’était qu’éphémère ? Si son don, aussi modeste soit-il, présentait une date de péremption ? Glenn se définit par son habilité à dessiner ou assortir les tons et les couleurs, sans elle il aurait la sensation de perdre son identité. Never take no for an answer, autrement dit ne renonce jamais devant la difficulté. Et si quelqu’un tâche de te mettre des bâtons dans les roues, contourne l’obstacle sans te laisser abattre. A défaut d’avoir les muscles, Glenn manie la ruse pour arriver à ses fins. Avec une telle gueule d’ange, qui pourrait lui dire non ?   Rythm, ne lui demandez pas pourquoi, il aime la sonorité de ce mot. Et pour citer Senghor : Seul le rythme provoque le court-circuit poétique et transforme le cuivre en or, la parole en verbe. Motherfucker et l’adjectif qui s’y rapporte motherfuckin’. De sa bouche, ce n’est d’ailleurs pas nécessairement péjoratif. « Faire l’amour ? » Papa. Il n’est pas pressé et ne lui parlez pas d’enfants pour l’instant, il a encore du mal à se gérer lui-même. Idéalement, un jour ou l’autre, il aimerait endosser le rôle de père de famille. L’adoption désormais possible, rien ne serait plus gratifiant à ses yeux que d’élever des enfants. Cette responsabilité, aussi lourde soit-elle, ne l’effraie pas. « Comme Marion Cotillard dans Batman. Au moins je ferai rire mon entourage. » « Dépêche-toi, Michael Jackson, Martin Luther King et Albert Einstein t’attendent pour sabrer le champagne. La fête ne fait que commencer, même mort t'auras pas le temps de te reposer. »

L.J/Jordan. sur Bazzart. Dylan O'Brien. Le header est à tomber par terre, ça faisait longtemps que j'avais pas vu un design aussi original.